• SPAD-VII-C1 0638

     

    A ma connaissance c’est le seul SPAD VII proposé en maquette papier au 1/33. Je vous avais livré mes premières impressions dans la rubrique « analyse modèles » et comme il fallait s’en douter j’en ai réalisé le montage.

    La documentation sur le sujet est abondante et facile à trouver. Je vous recommanderai seulement « SPAD FIGHTERS IN ACTION » publié chez SQUADRON SIGNAL.  

     

    GPM nous le propose au 1/33 en deux livrées (polonaise et française).

     

    Le SPAD représenté en livrée française appartenait à la SPA 48 (été 1917) et était la seconde monture du Capitaine J. ROQUES sur laquelle il remporta 2 de ses 6 victoires.

     

    A noter sur le flanc droit la « jolie demoiselle » œuvre d’un de ses amis peintre.

     

    COMMENTAIRES

    (Pas de nième construction détaillée. Je me contenterai de vous faire quelques commentaires sur cette construction et la façon dont j'ai solutionné certaines phases de montage).

     

    AILES  ET EMPENAGES

     

    SPAD-VII-C1 0607SPAD-VII-C1 0626

     

    Le fait de proposer toutes les gouvernes séparées est une excellente idée. Un bord d’attaque arrondi de ces gouvernes aurait été plus réaliste.

     

    Le bord d’attaque du plan fixe est crénelé ce qui est manifestement une erreur d’autant plus que dans la version polonaise, ce n’est pas le cas.

    Heureusement, c’est facile à rattraper par un coup de cutter bien ajusté. La surface du plan fixe se trouve légèrement amoindrie, mais cela ne se voit pas.

     

    Tous les mats sont à renforcer avec de la cap 3/10

     

    Les haubans sont  en cap 3/10

     

    L’ordre de montage des ailes que je vous propose est le suivant : Mettre en place les mats centraux. Monter les mats d’entre-plans à l’extrados de l’aile supérieure. Y fixer les demi-ailes inférieures. Glisser l’ensemble sur le fuselage en ajustant la longueur des mats centraux pour que l’emplanture des demi-ailes inférieures tombe correctement sur les marques du fuselage.

     

    FUSELAGE

     

    SPAD-VII-C1 0603SPAD-VII-C1 0621SPAD-VII-C1 0629SPAD-VII-C1 0630

     

    Les différentes trappes rapportées donnent une touche de réalisme appréciable. C’est simple et efficace.

     

    Monter impérativement le pare brise avant de s’occuper des ailes. Evidé et collé sur rhodoid fin.

     

    La mitrailleuse est issue du NIEUPORT 23 d’ ECARDMODEL beaucoup plus réaliste que celle proposée. A encastrer dans le capot supérieur du fuselage (le tube doit affleurer).

     

     Amélioration de la cabine de pilotage : sangles de siège absente, palonnier et manche pas réaliste. A mettre dans des positions en accord avec les gouvernes.

     

    Les sangles sont faites maison. Les echappements ne sont pas faciles à réaliser en papier et la tentation est grande d'opter pour une solution à base de tubes plastique. Mais quanand on aime....

     

    Collage des éléments du fuselage bord à bord avec renfort en papier de soie à l’intérieur.

     

    Les couples d’extrémités du tronçon fuselage sont à doubler (4a et 4b) ou bien à contre coller sur du carton 2mm au lieu de 1mm.

     

    L’hélice composée de plusieurs couches est réaliste…de face. Si la superposition des couches donne naturellement l’incidence aux pales, l’intrados et l’extrados des pales sont absolument identique. De ce fait le profil de la pale n’est pas matérialisé (bord d’attaque épais et bord de fuite fin). Erreur de conception mais le rendu, de face, est nettement plus réaliste que ce qui nous est proposé habituellement.

     

    Les pneus peints en gris foncé présentent un méplat à l’endroit de leur appui sur le sol.

     

    SPAD-VII-C1 0641SPAD-VII-C1 0642

     

    POUR LE PLAISIR

     

    Ne le boudons pas en réalisant les palonniers de renvoi des commandes d’ailerons et le marche pied coté gauche du fuselage. De même que les sandows de suspension du train d’atterrissage.

     

    CONCLUSION

     

    Une maquette relativement facile à assembler mais l’auteur à le mérite de la présenter en photos, ce qui prouve qu’elle est « montable », et n'est ce qui n’est pas le cas de toutes les maquettes proposées. De plus, le fait que les parties mobiles sont réalisées séparément est un plus pour rendre l'attitude de notre maquette, un peu plus réaliste.

     

    Bon montage.

     

    SPAD-VII-C1 0636SPAD-VII-C1 0637SPAD-VII-C1 0644SPAD-VII-C1 0645


    votre commentaire


  • Le SPAD SA2 a été conçu à une époque ou la synchronisation du tir avec la rotation de l’hélice n’avait pas encore été mise au point.

    La mise en route du moteur nécessitait de basculer la nacelle avant qui était ensuite re-verrouillée en position de vol.

    Une grille de protection était située dans le dos du mitrailleur pour le protéger de l’hélice. Ceci dit il fallait avoir un certain courage pour s’installer dans la nacelle avant et ne pas trop se poser de questions quant aux conséquences d’un éventuel cheval de bois !

    Le premier vol eu lieu en 1915. L’appareil était propulsé par un moteur rotatif LE RHONE 9C de 80cv. Les performances n’étaient pas celles attendues,  particulièrement dues à la position de l’hélice dont le rendement ne pouvait être que faible.  Sur la centaine produite, la moitié fut exportée en Russie.

    WAK nous propose deux avions originaux répondant à cette formule originale le SPAD SA2 et le DUFAUX C2.

    Si la documentation concernant le SPAD SA2 existe quoique relativement limitée (je citerai l’ouvrage SPAD FIGHTERS IN ACTION de SQUADRON SIGNAL qui consacre quelques pages à cet appareil), je n’ai rien trouvé concernant le DUFAUX qui serait plutôt une création Suisse que Française.

    Je vous propose donc la construction du SPAD SA2.

    PRESENTATION ET PREMIERES IMPRESSIONS






    Le modèle est proposée par WAK à l’échelle du 1/33 qui est l’échelle reine en modélisme papier avions. Pour preuve, le nombre nettement majoritaire de modèles proposés à cette échelle.

    Les planches représentent le modèle « sortie d’usine ». Pour ma part j’aime les avions « dans leur jus », comme savent si bien nous le proposer quelques fournisseurs. Ici, ce n’est pas le cas. Pas une trace de salissure, tout est propre et net. Cela n’enlève rien à la qualité de conception de ce modèle, au niveau de détail correct. Le fait qu’une face des pales de l’hélice soit rajoutée agrafée à la couverture (oubli sur les planches) confirme le sérieux du concepteur et de l’éditeur.

    Certes, il est possible de vieillir à la peinture un modèle papier, mais je ne suis pas un as de l’aérographe ni du pinceau 3 poils !

    Je ne détaillerai pas par le menu la construction de ce modèle, un minimum d’expérience du montage étant requis. Je me contenterai de rappeler quelques astuces utilisées ainsi que les améliorations que je n’ai pu m’empêcher d’apporter.

    Pour info j’ai contre collé sur du carton 5/10 toutes les pièces repérées par un astérisque. 

     SIEGES

    Galber le dossier sur un rond au moment du contre-collage de ses deux faces. Les ceintures sont à « délaminer » pour leur donner une forme un peu plus naturelle une fois positionnées. On pourra aussi en percer les trous de réglage.

     Les boucles peuvent être réalisées en cap ou fil de cuivre. J’ai gardé le papier partant du principe que le papier est à remplacer uniquement que lorsque l’on ne peut faire autrement. Tant qu’à y être, ne pas coller les ceintures exactement dans la même position sur les deux sièges, cela fera plus naturel !

    HELICE

    Un bout de tube donnera du corps au pied des pales. Attention le bord d’attaque des pales est la partie la plus galbée et le sens de rotation est le sens horaire vu de la place pilote.

    MOTEUR

    Ah ces moteurs rotatifs ! Quel charme. J’avais la possibilité de monter mon LE RHONE 9B, mais le sérieux apparent de la version proposée m’a décidé à monter cette dernière. Petite critique. Il aurait été plus simple de réaliser le diamètre variable des cylindres par enroulage d’une feuille de papier unique sur elle-même. La superposition de deux éléments cylindriques distincts complique leur réalisation sans apporter au réalisme.

    Les caches culbuteurs ont été contre collés sur du carton 1mm (je n’ai pas compris quelle était l’épaisseur conseillée indiquée par « + ». Bristol ?).

    Les tiges de culbuteurs sont réalisées en cap 03/10, les tubulures d’admission et les conducteurs d’alimentation des bougies en cuivre (normal) !). Du 5/10 pour les tubulures et du 2/10 pour les conducteurs. Tout cela se monte à la pince à épiler et à la loupe bien sur, mais le résultat est plutôt sympathique.

    ROUES

    Pour obtenir des roues bien rondes au galbe sensuel il n’y a qu’une solution : les tourner sur une mini perceuse. J’ai  déjà décrit en détail cette méthode. Après masticage éventuel, mise en peinture. J’ai une aversion pour les pneus noirs (couleur qu’ils n’ont jamais), aussi je les peints en gris foncé. Après avoir réalisé le trou d’accès à la valve avec un emporte pièce, les flasque latéral sont mises en forme et fermées par un collage bord à bord. Un petit renfort en papier très fin en renforcera le collage.

    Un petit bout de cap figurera la valve et le pneu sera poncé « in fine » pour simuler le léger écrasement de ce dernier au sol.

    TRAIN D’ATERRISSAGE

     

    L’axe des roues est tiré d’une chute de tube alu de diam. 2mm contrairement à la cap préconisée (question de disponibilité dans ma boite à rabiots).

    MITRAILLEUSE

     C’est une LEWIS de 7.7mm composée d’une vingtaine de pièces. Les pinailleurs pourront réaliser le canon à partir d’une aiguille de seringue d’un diamètre adapté. Pour ma part j’ai utilisé de la cap faute d’avoir la bonne aiguille sous la main. Rassurez-vous, à la fin, cela ne se voit pas. C’était juste pour une question de satisfaction personnelle !

    Pas de difficulté particulière pour son assemblage. Les éléments coniques seront juste « délaminés » pour pouvoir les mettre en forme plus aisément.

    LE FUSELAGE

     

    Les longerons sont figurés sur les flancs du poste de pilotage. Pour plus de réalisme, je les ai mis en relief en les reprenant en carton 5/10, ce qui m’a permis de représenter les tendeurs en cap 3/10. Le diamètre est un peu fort pour l’échelle mais c’est le diamètre de cap le plus fin que j’ai trouvé. On peut aussi les réaliser en fil de cuivre ou nylon d’un diamètre plus adéquat mais la difficulté est de les réaliser bien rectilignes. Au final, cela ne jure pas trop est le résultat agréable à l’œil. Ne pas oublier de redécouper et de mettre en place la commande des gaz coté gauche en la positionnant en avant qui était la position gaz réduit (ce qui est le contraire sur les avions actuels).

    Le manche a été collé incliné vers l’avant, ce qui est généralement le cas à l’arrêt, la gouverne de profondeur, de par son propre poids, prenant une position à piquer. Selon mon habitude, j’ai donné un peu d’angle au palonnier qui correspondra à la position que je donnerai à la gouverne de direction, histoire de donner un peu de vie au modèle.

    Deux tiges de cap partant des palonniers et passant sous le siège figurent les câbles de commande de la direction.

    Les instruments du tableau de bord reçoivent une goutte de « Crystal clear » pour simuler les verres des cadrans.

    Du rhodoïd est pris en sandwich entre les entourages du pare brise et collé à la cyano.

    Ce sera tout pour le poste de pilotage bien spartiate mais je ne dispose d’aucune documentation me permettant un habillage plus fourni, s’il y a lieu.

     On pourra procéder alors à « l’entoilage « du fuselage et à la mise en place du patin de queue.

    Le fuselage recevra son moteur et les différents carénages qui l’entourent.

    LE STABILISATEUR ET LA DERIVE

    J’ai supprimé l’étambot de la dérive dont la largeur était disproportionnée par rapport à l’épaisseur générale de l’empennage. Penser à donner du piqueur au stabilisateur et du braquage à la dérive puis mise en place sur le fuselage.

    LES AILES

    Je n’ai pas suivi la méthode préconisée préférant celle que j’utilise pour mes créations, méthode héritée du Blériot XI.

    J’imprime le plan des ailes sur du papier sur lequel je colle les nervures en intercalant entre elles des rectangles de carton 10/10 servant de longeron. Cette structure est prise en sandwich entre l’intrados et l’extrados des ailes, ces surfaces ayant été préalablement galbées. C’est simple et avec un minimum de soin le résultat est garanti.

    Une fois les ailes assemblées sur le fuselage on positionnera les mats sur l’intrados des demi-ailes inférieures.

    J’ai réalisé un bâti simple recevant le modèle sur le dos et permettant la mise en place de l’aile supérieure en respectant la géométrie du modèle. Les haubans réalisés en cap 3/10 selon mon habitude seront mis en place à ce moment et contribueront à la bonne rigidité de l’ensemble.

    LE BAQUET  MITRAILLEUR BASCULANT

    Seule amélioration apportée, la lucarne d’observation située sur le plancher a été réalisée en rhodoïd transparent. Cela donne une petite touche de réalisme supplémentaire.

    Celui-ci pourra être relié au fuselage après avoir interposé l’hélice.

     Le support de la mitrailleuse est en cuivre de 4/10 plus facile à mettre en forme que la cap ; Quant à la protection dorsale du mitrailleur, les armatures cintrées sont en fil de cuivre réunies par du plastique étirés au dessus d’une flamme de bougie. Technique héritée de mon passage dans le modélisme plastique, il y a bien longtemps. Le nombre de traverses réunissant les deux montants n’est pas respecté du fait que le diamètre utilisé est plus fort que ce qu’il devrait l’être, mais l’aspect général est respecté et c’est l’essentiel.

    DIVERS

    Reste à confectionner les marches pieds (cap ou cuivre) et les triangles de commandes des ailerons (fil de cuivre).

     

    AUTO CRITIQUE ou « si c’était à refaire »

    Pour bien faire il faudrait presque procéder comme en maquettes radiocommandées en réalisant un « mulet » faute de pouvoir exploiter la notice écrite (je parle pour moi). Cela permet de définir une logique de montage et limiter les assemblages acrobatiques. Par exemple, ce serait à refaire, j’aménagerais le système de ventilation du moteur en figurant de façon plus réaliste les entrées d’air positionnées sur les flancs du baquet mitrailleur. Et puis je figurerais de façon plus réaliste les commandes d’ailerons en reproduisant les guignols supérieurs, mais la doc me manque.

    CONCLUSION

    Un modèle français à la formule originale. Le modèle est bien conçu et les vues de la notice suffisamment explicites pour un modéliste d’une certaine expérience. A le noter, je lui donnerais un 4/5. A noter que l’on peut se procurer une planche avec les pièces de structure prédécoupées au laser. Quant au critère temps de montage, je le passerai sous silence car il ne signifie pas grand-chose pour un modéliste digne de ce nom (ou qui prétend l’être), le temps passé ne pouvant être que synonyme de plaisir.


    votre commentaire
  • DSC01884DSC01888

     

    DSC01893

     

     

    ANSWER nous propose, au 1/33, la maquette du TRIDENT II 9050 001 (lettre T à l’arrière du fuselage). C'est sur cet appareil que Charles GOUJON, pilote d’essais de notoriété, trouva la mort.

     

    Il s’agit d’une évolution du TRIDENT I dont il se distingue principalement par la modification train principal, pour éviter aux gouvernes latérales de toucher le sol au décollage.

     

    Cette version est équipée de turbo réacteurs DASSAULT MD30 VIPER 5 et de fusées SEPR 63 à 2 chambres (au lieu de la  SEPR 48 à 3 chambres) qui privilégient la durée au détriment de la puissance.

     

    Enfin, le poste de pilotage est muni d’un saute vent en cas d’arrachage de la verrière en vol.

     

    La maquette, de difficulté indiquée 2/3, est minimaliste, mais la précision du dessin des pièces est remarquable.

     

    HISTORIQUE

     

    Le TRIDENT a été développé pour répondre à deux principes : pouvoir voler loin et longtemps et, si nécessaire, pouvoir « pousser une pointe ».

    Les turbo compresseurs alliés à des fusées liquides permettant de fulgurantes accélérations, étaient une réponse à ce besoin.

     

    C’est  le début de l’aventure des TRIDENT dont WIKIPEDIA en résume très bien l’histoire.

     

    http://fr.wikipedia.org/wiki/SO.9000_Trident

     

    Je ne peux que  vous recommander les articles du FANA DE L AVIATION sur le sujet , des numéros 66 (mai 1975) au numéro 78 (mai 1976).  A noter  les numéros 74 et 367 où figurent de  belles photos couleur de cet appareil.

     

    Cet appareil est équipé d’un engin MATRA air-air R-052. Sur certaines photos, le missile est peint par moitié rouge et blanc. Sur d’autres photos, il semble de couleur uniforme. Je l’ai donc laissé blanc comme proposé par ANSWER.  

     

    La présentation de la pochette, malgré sa sobriété, est  engageante. Le rendu alu des planches est séduisant et la notice, comportant des vues de détail, suffisamment explicite pour se lancer dans le montage, sans besoin d’explications complémentaires.

     

    J’ai réalisé un montage « from the box », malgré la conception minimaliste du modèle. Un « super détaillage » est toujours possible sous réserve d’une documentation suffisante, ce qui n’était pas  mon cas.

     

    Inutile de vous détailler ce montage par le menu, je me contenterai de vous rappeler et de vous donner les conseils suivants :

     

    -          Vaporiser un fixatif sur les planches avant montage.

    -          La couleur alu, si elle est réaliste, est très fragile. Tout marque, donc attention aux traces de colles et  de doigts.

    -          Eliminer au maximum les traits noirs des contours des pièces lors du découpage (plus facile à dire qu’à faire).

    -          Je suggère aussi le collage bord à bord des pièces avec renfort au papier de soie. Cela évite les surépaisseurs disgracieuses (voir rubrique tour de main).

    -          Pour la même raison, toutes les parties tubulaires de faible diamètre seront au préalable délaminées  (voir rubrique tour de main).

    -          Préférer les découpes au cutter pour les zones de collage bord à bord. La découpe est plus nette qu’avec une paire de ciseaux.

    -          Utilisation d’un feutre PILOT  SUPER COLOR SILVER pour la mise en couleur des champs. C’est simple, pratique et donne un excellent résultat.

     

    POINTS PARTICULIERS

     

    POSTE DE PILOTAGE

    Une photo en noir et blanc figure en page 6  du FANA 73 (oct 1975). Vous pouvez l’améliorer en faisant figurer, par des touches de peinture de couleur, les différents boutons et témoins.

     

    Une goutte de « crystal clear » simulera la vitre des instruments de la planche de bord.  

     

    Inutile de trop pinailler car peu de chose restera visible à travers la verrière, sauf si vous décidez de la représenter ouverte…..mais ceci est une autre affaire !

     

    TRAINS D’ATTERRISSAGE     

     

    Les roues du train principal seront tournées (voir rubrique tour de main) et la roue du train avant mise en forme à la main compte tenu de sa petite taille.

     

     Un plat pourra ètre effectué sous les pneus pour simuler leur écrasement au sol.

     

    Une photo,  page 6  du FANA 73 (oct 75), donne une bonne idée de la forme des pneus.

     

    Les jambes de train seront à renforcer par une âme en c.a.p. Si la représentation de la jambe avant à fait l’objet d’un certain soin, il n’en est pas de même de celles du train principal qui sont simulées par un simple tube de papier ce qui est on ne peut plus minimaliste.

     

    Si c’était à refaire, je travaillerais un peu plus cette partie.

     

    FUSELAGE

    Le seul point délicat se situe au niveau des couples D et D’, au droit du poste de pilotage. Présenter les pièces et les ajuster avant collage. Sinon, penser à glisser du plomb dans la pointe avant si vous voulez que votre appareil repose bien sur ses roues.

     

    Pratiquer les évidements (logement trains par exemple) une fois les troncs de cône assemblés.

     

    Renforcer fixation train principal par collage blocs balsa sur pièce N (liège indiqué).

     

    J’ai laissé les aéro-freins en position ouverte (bien qu’au sol, ils semblent toujours fermés). Par contre j’ai modifié leurs vérins en enroulant le papier sur de la c.a.p. pour en figurer le corps et en laissant dépasser un bout de cette c.a.p. pour en simuler la tige.

     

    VERRIERE

     

    Bien entendu elle est transparente. Du rhodoid tres fin vient prendre place à l’intérieur de l’armature.

    Collage à la cyano liquide. Opération délicate que j’ai toujours du mal à réaliser, mais avec l’expérience cela devrait s’améliorer.

     

    CONCLUSION

     

     Mon premier jet en papier.

     

    Bien que constitué d’un nombre de pièce limité, il demande beaucoup de soin dans son assemblage.

    L’empilage des troncs de cône le constituant n’est pas une mince affaire et en représente la principale difficulté.

     

    Merci à ANSWER de nous avoir proposé cette maquette d’un avion français qui a marqué l’histoire de l’aéronautique française.


    votre commentaire

  • PREAMBULE

    Pourquoi ce modèle ? 

    En schématisant, on peut répartir les maquettes d’avions en papier selon trois catégories. Entre les maquettes de niveau élevé comme le MS406 que je vous ai présenté dernièrement et les maquettes basiques plutôt destinées aux débutants, on trouve des maquettes d’un bon niveau concernant les formes et la mise en couleur mais qui pèchent par des erreurs de conception, souvent une notice peu explicite et un niveau de détail relativement faible. Ce type de maquettes est assez intéressant car il est aisé de les améliorer. Le scratch existe aussi pour les maquettes en papier. C’est donc une de ces maquettes de niveau intermédiaire que je me propose de vous présenter.

    PRESENTATION



    Je suis un inconditionnel des avions français, particulièrement ceux à hélices. Le fait que celui-ci ait été une des  montures de l’as NUNGESSER, (un insigne comme le sien ne laisse pas indifférent), lui donne encore plus d’attrait. 

    Deux NIEUPORT 25 furent construits pour NUNGESSER pour évaluation dont un en livrée alu. Je pensais que c’était ce dernier appareil qui nous était proposé,  mais il aurait du porter le sérial N5324 (mais rien ne contredit le fait qu’il aurait pu être numéroté N1895, un numéro que l’on retrouve sur plusieurs de ses Nieuport). Le vrai bémol c’est que le moteur proposé est le LE RHONE 9J alors qu’il aurait du être un CLERGET 11 E. Tout laisse donc penser que c’est plutôt à un NIEUPORT 24 que nous avons à faire et c’est ce dernier que nous allons nous attacher à reproduire.   

    D’ailleurs  une photo d’un NIEUPORT 24 avec la même livrée figure sur le site :  http://www.hydroretro.net/etudegh/les_nieuports_de_la_guerre.pdf

    La  maquette m’a séduit par la qualité de ses planches couleur où la teinte aluminium du revêtement a été particulièrement bien travaillée au niveau des ombres rendant bien une illusion de relief. Dommage quand même que l’appareil n’ait pas été traité plus « dans son jus », mais ceci est une affaire de goût personnel.

    A déplorer les vues éclatées en nombre insuffisant pour aider au montage, les références de pièces non reportées sur  ces vues, le manque d’indication quant aux pièces à renforcer et à l’épaisseur de ces renforts. La présence de « rab » concernant les surfaces aluminium, si difficile à reproduire en peinture, de même qu’un plan trois vues détaillé auraient été appréciés.

     Le niveau de détail est malgré tout correct et des améliorations restent possibles. A noter  la conception un peu « légère » de la maquette où les solutions retenues  pour la réalisation de certains éléments ne sont pas des plus adaptées. Par certains aspects, elle donne l’impression d’avoir été conçue pour une échelle plus grande et réduite « in fine ». Si une maquette au 1/72 est agrandie au 1/33, son montage reste possible mais elle manquera de détails et paraîtra un peu simpliste. La réciproque n’est pas vrai d’autant plus que la maquette est détaillée. C’est pour cette raison que j’apprécie particulièrement lorsque des photos du modèle terminé sont fournies avec la maquette, prouvant que celle-ci est « montable ». Bref, un peu de travail sera nécessaire pour un résultat à la hauteur.

     Je ne ferai pas de commentaires sur le niveau de difficulté de  2/3 indiqué qui ne veut pas dire grand chose. 

     DOCUMENTATION

    Concernant les NIEUPORT, la documentation ne manque pas, citons :

    Le DOCAVIA consacré aux avions NIEUPORT, ouvrage incontournable.

    Quelques beaux écorchés concernant un NIEUPORT 17 (il n’y a pas de grandes différences avec le NIEUPORT 24 au niveau de l’aménagement intérieur) donneront des idées aux pinailleurs.

     http://www.wwimodels.org/Images/Miller/render/Nieuport/index.html

    Vues de détails NIEUPORT 27, cela peut aider  http://ark.com/~mdf/N_27d.html

    Mitrailleuse  http://www.armeetpassion.com/vickers%20mk%201.html

    Un excellent article sur les moteurs LE RHONE                   http://www.hydroretro.net/etudegh/moteursdelegende_lerhone.pdf

     

    LA MAQUETTE

    Le moteur 

     
    Selon mon principe, les maquettes en général et celles en papier en particulier, ne sont pas des jouets. Si pour une maquette en plastique on peut envisager de rendre mobiles hélices et roues, ceci est totalement déraisonnable pour une maquette en papier où les éléments mobiles prendront très rapidement du jeu et termineront, immanquablement, collés.

    Donc, notre moteur sera fixe. Comme ce dernier est dissimulé en partie sous son capot il est possible de ne détailler que les parties visibles. Pour ma part,  je n’ai pas boudé mon plaisir et je l’ai reproduit dans son intégralité.

    Le moteur est un LE RHONE 9J .

    A l’examen de photos de ce moteur, il est vraisemblable qu’il y en ait eu de plusieurs configurations entre autres au niveau de la position des tubulures d’admission. Une photo couleur d’un moteur du musée de l’air les positionne en arrière des cylindres, les tiges de culbuteurs étant sur le devant du moteur. Voir sur le site concernant les moteurs LE RHONE dont l’adresse figure ci-dessus.

    Cette configuration originale me plaisait. J’ai décidé d’en équiper notre volatil.  Il m’a fallu quand même redessiner la bague du carter en positionnant les équipements au bon endroit.

    La solution proposée pour représenter les tubulures d’admission  étant pour le moins sommaire, je les ai réalisées à partir de  bandelettes de papier, préalablement mises à la bonne couleur, roulées sur une cap de 5/10 puis mises en forme.

    Ma philosophie en matière de maquettes en papier est de n’utiliser la peinture que pour la mise en couleur des champs et dans les cas ou l’on ne peut vraiment faire autrement. Les couleurs doivent donc venir de l’impression ce qui constitue le principal intérêt du montage de ce type de maquette.

    Les tiges de culbuteurs et les bougies sont réalisées en cap de 3/10.

    Les supports des culbuteurs sont en plastique étiré « à la bougie » à un diamètre de 10/10 environ et fichés dans les culasses. J’ai essayé en papier mais l’échafaudage final est beaucoup trop fragile. Papier ne doit pas rimer systématiquement avec fragilité.

    Si vous voulez des culbuteurs un peu plus réalistes que ceux proposés, vous pouvez récupérer ceux du moteur LE RHONE en téléchargement gratuit sur le site  http://www.paperwarbirds.net/  mais il y a aussi possibilité de les dessiner et de les imprimer sur du papier 160g. 

    J’ai hésité à représenter les conducteurs d’alimentation  des bougies qui, d’après les photos, étaient très fins et m’auraient obligé à les réaliser en 1/10. Pourquoi pas, mais je m’écarte de ma conception en matière de présentation des maquettes.

    Puisque nous y sommes, j’ouvre une petite parenthèse à ce sujet.

    Une maquette en papier à la particularité d’être constituée de la juxtaposition de surfaces non développables de part la nature même de la matière première utilisée.

    Pour donner à l’œil l’illusion d’un certain lissage des formes, les maquettes doivent être à une échelle assez conséquente. Le 1/33 pour les avions me semble un bon choix, et les éditeurs de maquettes ne s’y sont pas trompés. A cette échelle, la comparaison avec une maquette plastique peut être soutenue, sous réserve toutefois que l’examen visuel ne se fasse pas à moins d’une cinquantaine de centimètres. Je m’attache donc à représenter, le plus fidèlement possible, tout ce qui est visible à cette distance. En conséquence, pour les conducteurs d’alimentation des bougies, je fais l’impasse.

    Le fuselage

    Structure     



    L’ensemble longerons et traverses est à contre coller sur du carton 10/10 pour le renforcer, puis à évider. J’ai l’habitude de réaliser les raidisseurs en cap 3/10, diamètre le plus fin que j’ai pu trouver dans cette matière. Si visuellement  le résultat est satisfaisant, il souffre d’un certain manque de réalisme le diamètre étant beaucoup trop fort (il devrait être de l’ordre du 1/10 de mm). Je me suis donc résolu à tenter un essai avec du fil nylon de 2/10 immobilisé à la cyano fluide puis peint en gris métal. Le résultat est plutôt satisfaisant et plus réaliste. Seuls les raidisseurs latéraux au niveau et en avant du poste de pilotage seront visibles une fois le modèle assemblé. Etant lancé, je les ai tous reproduits.

    Cette structure sera assemblée sur le plancher du poste de pilotage. Du fait de l’empilage des panneaux, les longerons supérieurs se trouvent doublés. Je me suis donc livré à un petit acte chirurgical en supprimant au niveau de l’habitacle la partie de longeron inférieur des panneaux latéraux. Le couple arrière assurera une certaine rigidité à l’ensemble et l’on garnira le poste de pilotage par l’avant.

    Les équipements du poste de pilotage



    On percera (à l’emporte pièce) les trous dans le dossier du siège pilote et on l’équipera d’une ceinture  réalisée en scratch car non proposée. J’ai tiré la mienne des planches du BB NIEUPORT de GPM. Les différents tubes seront roulés sur de la cap de 5/10.

    Le tableau de bord sera photocopié, puis l’emplacement des instruments évidé sur l’un des éléments. On collera ce dernier sur sa photocopie en glissant une goutte de CRYSTAL CLEAR à l’emplacement de chacun des cadrans. J’ai un doute quant à la présence d’un tableau de bord aussi sophistiqué, mais faute de doc précise à ce sujet….

    Les glissières « repose pieds » du palonnier seront collées sur deux supports identiques. Les seuls câbles éventuellement visibles seront ceux de la commande de direction que l’on fera courir sous le siège du pilote.

    Pour donner un peu de vie à mes modèles, je ne représente jamais les gouvernes dans l’axe (ce qui n’était généralement pas le cas dans la réalité lorsque l’avion était au sol). Ailerons non alignés, gouverne de profondeur à piquer et dérive légèrement braquée à droite ou à gauche selon l’humeur du moment. Penser à positionner le palonnier et le manche en conséquence. Inutile de trop pinailler, on ne verra pas grand-chose une fois le modèle terminé.

    La cloison, dans le dos du pilote, a été refaite car trop étroite. La trappe de visite a été découpée sur le panneau original et reportée sur le panneau de substitution.

    Une fois tous les équipements en place on fermera l’ensemble par la cloison moteur.

    Le recouvrement

    Après avoir mis en place les revêtements intérieurs, ce sera au tour des revêtements extérieurs. Par sécurité, j’ai découpé les panneaux un peu plus larges de quelques millimètres et j’ai peint couleur alu cette sur longueur ainsi que la partie inférieure des recouvrements intérieurs au cas où cela ne tomberait pas pilepoil. Faute d’explication pour la pose des différents panneaux il va falloir procéder avec bon sens en commençant par celui situé au niveau de l’habitacle, tout en veillant au bon équerrage des panneaux entre eux. Le papier n’est malheureusement pas élastique et une erreur ne se rattrape pas. Autant donc procéder lentement.

    Avant de poser le dernier panneau au niveau de la queue de l’appareil, j’ai procédé à un renforcement de celle-ci en doublant la partie horizontale de la structure de carton 10/10 et en mettant en place une équerre entre cette partie et le dernier couple du fuselage. La pose de l’habillage à cet endroit  se trouve grandement facilité.

    On pourra terminer en arasant la partie des panneaux dépassant du fond du fuselage.

    Le capot moteur  

    NIEUPORT 25 au 1/33

     

    NIEUPORT 25 au 1/33



    Constitué d’un empilage de troncs de cône, c’est une partie relativement facile à réaliser pour peu que l’on prenne son temps. Tout d’abord on met en forme les différents éléments en les roulant sur une surface un peu souple (dos de tapis de souris dans mon cas) puis on colle les extrémités de chaque anneau bord à bord à la colle blanche. Ce collage est renforcé par l’intérieur avec une languette de papier de soie.

    Reste à coller entre eux les différents anneaux par longueur d’un à deux cm maxi. Toute la réussite est dans le respect du temps de séchage ce qui veut dire que l’on ne procédera au collage d’une autre longueur que lorsque la précédente sera parfaitement sèche. Je sais, c’est long, mais rien n’empêche de faire autre chose en même temps !

    Une fois terminé, on badigeonnera l’intérieur de colle blanche qui renforcera l’ensemble. Une fois cette dernière bien sèche, on pourra améliorer le galbe du capot en s’aidant d’un outil à l’extrémité sphérique (manche de pinceau par exemple) par l’intérieur en s’appuyant sur une surface légèrement souple (toile cirée fine par exemple).

    Les différentes ouvertures seront réalisées à ce moment et l’intérieur peint à votre convenance (alu pour ma part).

    La partie inférieure du fuselage au niveau du capot moteur devra être refaite car fausse en dimensions. Si l’on respecte le tracé de la structure interne de l’habitacle lors de la pose de l’ensemble longerons/traverses, le dessous du fuselage se trouve décalé vers l’arrière et cette sur longueur manque évidemment à l’avant.

    Les empennages 

    NIEUPORT 25 au 1/33

    Sur le grandeur, le plan fixe et la dérive sont constitués d’une structure en tube entoilée et ne présentaient pas le profil « affuté » préconisé.

    On collera les âmes sur du carton 8/10 environ et on les évidera. Ces âmes devront être quelques dixièmes en retrait du contour extérieur et leurs chants arrondis. Le recouvrement pourra être posé et mis en forme sur tout son pourtour. Pour terminer en beauté, on marquera délicatement, en appuyant avec le doigt, le creux de l’entoilage entre les nervures. En lumière rasante, le résultat est plutôt sympa.

    L’ensemble sera monté sur le fuselage, après le montage des aile,s en veillant au parfait équerrage de l’ensemble.

    La mitrailleuse

    Son assemblage ne présente  pas de difficulté particulière. Le viseur est tiré d’une photocopie réalisée sur du calque de rétroprojection.

    Le train d’atterrissage



    Les roues

    Coller les différentes rondelles sur du carton 10/10. Les rondelles figurant les pneus sont à évider et à mettre en forme avant d’être contrecollées de part et d’autre de la rondelle centrale. On procédera ensuite au profilage final par ponçage sans oublier le méplat simulant l’écrasement du pneu sous le poids de l’avion. J’ai aussi ouvert l’accès à la valve de gonflage sur la face interne des roues.

    L’axe des roues est roulé sur une cap 10/10 pour plus de solidité.

    Le train  

    Le train est classique et est constitué de deux V latéraux profilés avec amortisseurs à sandows et d’un essieu. (Il sera remplacé à partir du type 27 par un essieu articulé). Une âme en cap de 8/10 renforce les supports du train et aide à les profiler.

    Il conviendra d’effectuer dans les ferrures inférieures les lumières permettant le débattement du train Les sandows seront représentés par du « fil au chinois ».

    Les ailes




    La solution proposée n’a pas été retenue. C’est le genre de montage qui marche bien sur le papier mais qu’il est très difficile, voir impossible, à mettre en œuvre. La meilleure des solutions est celle reprise sur certains modèles de GPM et que j’ai d’ailleurs retenue pour le montage de mon Pou du Ciel, mais ceci est une autre histoire.

    On tracera sur une feuille de papier 80g la structure de l’aile : nervures et longerons pour l’aile supérieure et nervures seules pour l’aile inférieure.

    Les nervures et longerons seront collés sur ces plans avec interposition de rectangles de carton 10/10 entre les nervures de l’aile inférieure. A noter que les passages de la clé de l’aile supérieure sont positionnés de façon identique sur les nervures d’emplanture. L’aile et plate et si vous vous fiez à leur positionnement sur les planches vous allez vous retrouver avec du dièdre.

    On dégagera l’emplacement de l’ouverture permettant le débattement des secteurs de renvoi des commandes d’ailerons que l’on cloisonnera et peindra couleur alu. La partie visible du longeron sera peinte couleur bois.

    On pourra alors procéder à « l’entoilage » des demi-ailes après en avoir pré galbé le revêtement.

    Les deux demi ailes supérieures pourront être assemblées. On les finira par la pose des ailerons (je n’ai pas jugé utile d’utiliser le longeron proposé) et de leurs biellettes de commande en les positionnant en accord avec la position des ailerons. 

    Ce sera au tour des différents mats à être réalisés. J’y ai systématiquement noyé une cap 5/10,  8/10 pour les mats en V, pour leur donner non seulement du corps mais aussi assurer une certaine rigidité à l’ensemble.

    Le fuselage sera équipé des mats supportant l’aile supérieure, de la mitrailleuse (sauf le viseur que l’on mettra au dernier moment), du moteur et de son capot. Penser à percer les ouvertures des tubes de commande des ailerons sur le dessus du capot qui seront mis en place une fois l’aile en position.

    Les ailes pourront être montées en commençant par l’aile supérieure, les mats en V puis les demi-ailes inférieures.

    Le haubanage et la commande de direction



    Ils sont réalisés, selon mon habitude, en cap 3/10 bien que le diamètre soit beaucoup trop fort pour notre échelle. Une autre solution pourrait être le fil de cuivre que l’on trouve en diamètre plus faible. Quant à utiliser du fil de pèche, je suis assez septique, la structure devant présenter une certaine rigidité pour résister à la tension du fil, ce qui n’est pas le cas pour un modèle en papier.

    Dernier montages

    La béquille de queue est renforcée à son encrage dans le fuselage par une cap de 5/10.

    Le pare brise est réalisé en interposant une chute de rhodoïd entre les montants. Ces derniers devront être peints couleur alu avant montage sur l’appareil.

    Les entrées d’air du carburateur sont figurées en papier roulé sur une tige de 20/10 et placées de chaque cotés du fuselage en arrière du capot moteur.

    Le marche pied sera réalisé en tige de cuivre 5/10 peint couleur alu.

    Deux bandes de papier couleur alu figureront la ligne de jonction des éléments du capot moteur.

    L’hélice est délicate à réaliser pour un résultat moyen. Il y a plus simple et plus réaliste pour des hélice d’une seule teinte. Après hésitations, Je l’ai quand même conservée pour le rendu du lamellé-collé.



    CONCLUSION :





     

    Je pense que le concepteur s’est fait plaisir en reproduisant la livrée de cet appareil et le résultat est parfaitement réussi. Bravo. Elle en « jette », et dénote une maîtrise indéniable des outils informatiques en matière de mise en couleur.

    Quelques petites erreurs à relever comme la couleur de l’appui tête et du bourrelet en cuir de l’ouverture du poste de pilotage qui devaient plutôt être marron que noir. 

    Comme évoqué ci-dessus, je suis nettement moins enthousiaste quant à l’aspect conception de la maquette. S’inspirer par exemple de la structure de l’aile du grandeur en la reproduisant dans ses grandes lignes (longerons et nervures) et s’imaginer qu’au 1/33 cela sera « montable » est un peu osé. Il y a d’autres solutions, simples et efficaces, comme celle proposée dans cet article. Cette remarque vaut aussi pour le fuselage qui pour sa part laisse trop de place à l’improvisation. Quant aux indications concernant le montage, elles sont des plus succinctes voir brillent tout simplement par leur absence: pas d’indication des zones à évider ou des lignes de pliages, numéros de pièces non repris sur les vues éclatées, non identification des pièces devant être renforcées, bref une notice illustrée qui aurait mérité d’être un peu plus détaillée surtout si l’on s’adresse à des modélistes dont les compétences sont en rapport avec le niveau de difficulté indiqué.

    J’espère avoir montré quand même que, sur la base d’une maquette en papier, on peut se faire plaisir en se livrant à un certain  « pinaillage » et parvenir à un résultat plaisant.

    Dernière remarque : la peinture alu est très fragile et la colle blanche la ternie. Ceci ajoute encore un peu plus de piment à ce montage.


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique