• CLINOGYRE d'Odier et Bessiere

     Réactualisé :  06/2019

     

    CLINOGYRE d'Odier et Bessiere

    CLINOGYRE d'Odier et Bessiere

    CLINOGYRE d'Odier et Bessiere

                                                                                                                                                      (Photos "glanées" sur le net)

    Un peu d'histoire:

    Le clinogyre pourrait être assimilé à un biplan dont l’aile inférieure est fixe et l’aile supérieure constituée par un rotor tournant par clinogyration, les deux systèmes portant  chacun, sensiblement, 50% du poids total.

    La portance d’une aile d’avion, excellente aux petits angles, est mauvaise aux grands, avec un risque de décrochage vers 15 à 18° d’incidence. Au contraire, la polaire d’une voilure tournante, très bonne aux grands angles, devient médiocre aux faibles incidences.

    Le clinogyre ne peut donc se mettre en perte de vitesse, atterrit quasiment sur place (15 à 40 mètres aux essais), décolle facilement et est d’un pilotage aisé. Sa portance, en chute verticale, est sensiblement le triple de celle d’un avion sans rotor.

    La formule a été étudiée par André Bessière et à fait l'objet de 3 dépôts de brevets (VOIR)

    Clinogyre et auto-rotation  (pour faire simple….)

    L’auto-rotation s’explique en considérant le rotor d’un simple moulinet tournant à vide et dont le pas des pales diminuerait de plus en plus : la vitesse de rotation augmenterait. Quand le pas deviendrait nul, la rotation continuerait ; elle subsiste d’ailleurs en cas d’attaque oblique du vent et peut s’effectuer aussi bien dans un sens que dans l’autre, suivant le sens du lancement.

    La clinogyration ne peut s’effectuer que dans un seul sens. Si l’incidence des pales près du moyeu est similaire à celle des pales du rotor d’un autogyre, elles sont tordues positivement vers leurs extrémités et deviennent, de ce fait, porteuses.

    Si le clinogyre est en chute verticale, la rotation produit une poussée qui ralentit la descente. En déplacement oblique, la variation des profils le long de la pale produit une action analogue. De là la justification du mot « clinogyration » : rotation due à l’incidence.

    Si la présence du rotor pénalise légèrement la vitesse de déplacement, sa présence accroit notablement la sécurité et réduit vitesses et distances de décollage et d’atterrissage.

    Pour ceux qui voudraient en savoir plus, j'ai réuni en un seul document les présentations faites en 1932 dans Les Ailes, l'Aéronautique et l'Aérophile. (VOIR)

    Tous les documents ci-dessus: Source gallica.bnf.fr / BnF

    Le clinogyre d’Odier et Bessière

    Le CAUDRON C193 F-AJSH  n/c  4/6478 servit de support pour les essais du clinogyre. Cet appareil disputa le Challenge International des avions de tourisme du 21/07 au 5/08/1930 où il se classa 24eme sur les 35 finalistes avec 311 points (mini 160 maxi 31 piloté par Arrachart et Puillet).

    Après une longue expérimentation avec le chariot de l'Institut aérodynamique de St Cyr, Le clinogyre effectua son premier vol sur l’aérodrome de Guyancourt aux mains du pilote Henri Massot le 26 mai 1932. Les essais s'avérèrent très satisfaisants.

     La maquette:

     

    CLINOGYRE d'Odier et Bessiere

    Source gallica.bnf.fr / BnF

    Le seul plan 3 vues "exploitable" est tiré de l'article paru dans l'AERONAUTIQUE de septembre 1932.

    Se reporter aussi à la présentation de la maquette du CAUDRON  C193 pour le montage de la cellule de cet appareil.

     A propos de la déco

    Seules différences avec la version ayant participé au Challenge International des avions de tourisme: le  n°19 a été apposé sur les cotés du capot moteur et la mention « clynogyre Odier et Bessière »  mentionné en lettres de couleur claire, sur les flancs du fuselage.

    Montage:

    Concernant le rotor, j’ai intercalé entre les deux faces des pales, une fine tôle en métal tirée d’une « étiquette de ferrailleur ». Le but étant, bien sûr, de leur assurer une certaine rigidité et de pouvoir leur donner le vrillage adéquat. Il est négatif à l’emplanture évoluant vers le positif en extrémité de pale.

    CLINOGYRE d'Odier et BessiereCLINOGYRE d'Odier et Bessiere

                   Renfort: étiquette de ferrailleur.....                                                   .......qui facilite la tenue du vrillage

    De plus, pour les perfectionnistes, le mat qui supporte le rotor doit être légèrement incliné sur la droite (et non sur la gauche comme il l’est sur ma maquette). J’ai découvert l’info trop tard, et j’avais une chance sur deux de me planter. Ce qui fut fai

    Le haubanage du mat est en cap 3/10.

    Autres photos :

    CLINOGYRE d'Odier et BessiereCLINOGYRE d'Odier et Bessiere

                                        Un peu "mastoc" le rotor, mais il a été dessiné d'après le plan 3 vues ci-dessus.

    Téléchargement des 2 planches (format A4, en PDF, 2 Mo environ pour chaque planche.)

    PLANCHE 1

    PLANCHE 2

    ou sur le site de Pierre  http://pierreg.free.fr/carton/projet/myproj.htm

     Bons vols.

     


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