• DEWOITINE D510 au 1/33

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    Les avions français ne sont pas légion au 1/33 et, dès qu’en sort un, c’est l’évènement. Vous pouvez d’ailleurs en trouver la liste, tenue à jour, à l’adresse suivante :  http://pierreg.free.fr/carton/aero/listefr.htm
    ANSWER nous propose un DEWOITINE 510 au 1/33. Fan d’avions français (ce n’est plus un secret pour personne je pense), j’ai craqué et me suis empressé de le commander. De plus il a un  revêtement métallisé, ce qui est une primeur pour moi.
    A noter le format des planches supérieur au traditionnel A4 ce qui est peut être un moyen de décourager les pirates. Quoique aller pirater un modèle alu…il faut être un peu vicieux. J’ai noté aussi la présence d’un nuancier avec les teintes utilisées sur le modèle. C’est une très bonne idée qui permet de rattraper une erreur autrement qu’avec de la peinture.
    La qualité de l’impression est bonne. les lignes de structure sont représentées finement. Sans être face à une débauche de détails le modèle est assez « pinaillé ». Seule ombre au tableau, la couleur alu est un peu terne. Ceci est le propre des impressions alu sur papier que j’ai pu voir jusqu’à maintenant et à moins de repeindre le modèle, il faudra faire avec. Autre petite critique, l’absence d’une photo du modèle monté. J’aime bien quand elle figure. Cela prouve que le modèle est réalisable à partir des planches proposées, ce qui n’est pas toujours le cas.

    Pour une dizaine d’euros il sera à vous, alors n’hésitez pas !

    A noter aussi qu’une version au 1/72 est proposée en téléchargement gratuit sur le site pierreg.free.fr/.

    C’est donc le suivi (pas à pas) de son montage que je vous propose (du modèle ANSWER bien sur, pas de celui de PIERREG !). 

    A qui s’adresse ce modèle ?
    Le niveau de difficulté indiqué est de 2/3. A vrai dire, je le situerai plutôt plus près de 3 que de 2, car certaines pièces réclament une bonne expérience pour être réalisées correctement. Les carénages de roues en sont un bon exemple. J’y apporterai des modifications et y ajouterai quelques éléments supplémentaires, simples à réalise,r qui amélioreront un peu plus le réalisme de cette maquette.

     Le D510 fait partie de la famille des D500. Novateur pour son époque car monoplan à aile  basse La formule se heurtait aux préjugés de l’époque qui voulaient qu’un avion de chasse ne puisse être d’une autre formule que biplan ou monoplan à aile parasol. Le D500 était entièrement métallique.

    La documentation n’est pas indispensable, mais cela permet de bien connaître son sujet. Pour ma part, je ne peux m’en passer. Je citerai donc :

    -Le livre de la collection DOCAVIA n°17 sur les avions DEWOITINE
    -Le FANA DE L AVIATION n°166 qui décrit le montage de la maquette HELLER
    -L’ouvrage sur le D510 aux EDITIONS D ALONG
    -Un article paru dans MVM n°2 avec un plan 3 vues très détaillé
    -L’incontournable internet avec, par exemple, le site http://avions.legendaires.free.fr/d510.php   qui vous propose quelques photos.

     

    Je vais vous détailler, en photo, par le menu l’assemblage de l’hélice puis celui des roues.. C’est un condensé des techniques de base. Je considére que le montage correct d’une hélice et la réalisation toute aussi correcte des roues sont le « pont aux ânes » du maquetisme papier. Si vous êtes capables de mener à bien cette opération, toutes les ambitions vous sont permises.

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     En ce qui concerne notre hélice, la difficulté est le roulage du pied de pale et je n’ai pas bien compris ou et à quel moment on met en place les pièces rep 8 . Je les ai donc roulées et collées (après les avoir désépaissies) sur l’âme en corde à piano de 0.8.

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    J’ai aussi désépaissi le pied de chaque pale et roulé le tout de façon à ce qu’il soit bien cylindrique. Reste à rabattre la base des pales qui donne un peu de « corps » à celles-ci. Pour avoir une idée du diamètre final de ces pieds de pale voir leur diamètre d’encastrement sur le cône d’hélice.
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    A propos du cône d’hélice…
    J’ai contrecollé sur du carton de 5/10 les pièces numérotées en rouge, puis j’ai mis en forme (tapis de souris) les différents éléments. On biseautera les rondelles de façon à ce quelles s’encastrent correctement dans les éléments du cône.
    Les trous de passage des pieds de pales ont été fait à l’emporte pièce. C’est le meilleur moyen pour obtenir des trous bien ronds et à la découpe nette.
    Une fois le cône assemblé on collera en place les pales. L’hélice tourne dans le sens des aiguilles du montre lorsqu’on l’observe depuis la place pilote. Facile de déduire l’angle à donner à chaque pale.

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    Restera à mettre en place le tube du canon. Pour ma part, un tube c’est creux. Deux solutions soit vous le réalisez en papier en « délaminant » au maximum la pièce proposée sur la planche et vous la roulez sur une aiguille (c’est ce que j’ai choisi de faire), soit vous la remplacez par un micro-tube. Les aiguilles de seringues proposent un bel assortiment de diamètres mais vous allez faire hurler les partisans du 100/100 papier !
    A ce sujet ma politique est la suivante : quand le papier ne me permet pas de réaliser de façon réaliste un élément (n’oublions pas quand même que nous assemblons des maquettes), je n’hésite pas à utiliser un matériau plus approprié. Par exemple les tubulures d’échappement aux formes tarabiscotées ne sont pas du tout réalistes en papier au 1/33. Il n’y à qu’à voir ce que cela donne sur mon ME110. C’est vraiment pas terrible indépendamment du fait que c’est hyper ch…. à assembler ! Ce serait à refaire je les réaliserais en cuivre. D’ailleurs pour le Pou, je n’ai pas hésité. Mais je sais que les avis sur la question sont partagés et le débat qui a eu lieu à ce sujet sur le forum était très intéressant. A vous de voir. 
    Le train d’atterrissage

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    On commencera par les roues. Les rondelles sont découpées en laissant une marge de quelques dixième sur le pourtour qui sera éliminée au ponçage. Elle seront contrecollées sur du carton dont on choisira correctement l’épaisseur en tenant compte que la rondelle centrale reçoit la corde à piano de 8/10 et que la largeur de la roue doit faire 4mm comme indiqué sur le plan. Je vous laisse faire le calcul. Si vous avez des difficultés ressortez vos bouquins de calcul de primaire ou faites vous aider par un écolier de ce niveau là ! On évidera les rondelles figurant les flancs des pneus et l’on écrasera consciencieusement le pourtour de l’évidement central. On pourra alors procéder à l’encollage de notre empilage de rondelles.

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    Une fois sec, montage en bout de la mini-perceuse et mis en forme. Là, je ne rentre pas dans les détails, ayant déjà décrit dans ces colonnes ma méthode pour faire,  en un temps record, des roues bien rondes au galbe sensuel. Je termine en les « tartinant » d’un apprêt très léger qui se ponce facilement, dont je tairai le nom…Attention à ne pas boucher le trou destiné à recevoir la cap de 8/10.
    Un dernier ponçage manuel au papier 400 et direction la cabine de peinture. On peindra les pneus en gris foncé, comme il se doit. Le méplat simulant l’écrasement des pneus sera réalisé ultérieurement dès que nous aurons une idée plus précise de l’inclinaison des jambes.
    Nous allons nous attaquer maintenant au morceau de choix que sont les carénages des roues. Rien de bien compliqué si l’on procède avec ordre et méthode.
    Après avoir découpé toutes les pièces, on marquera d’un coup de cutter les différentes encoches sur le pourtour, comme indiqué.
    On contre-collera les intérieurs des carénages et l’on galbera les pièces avec amour
    (re-tapis de souris). On fermera le carénage d’un coté (les photos parlent plus que mon bla-bla) et l’on y ajustera le flanc correspondant. Le carénage sera ensuite fermé de l’autre coté. On ouvrira l’avant d’un coup de cutter ce qui nous permettra de mettre en place le deuxième flanc. Restera donc à refermer la boi-boite par un collage bord à bord. Ne pas essayer de tout coller d’un seul coup. Procéder par petites longueurs de 1cm maxi. Vous verrez, c’est beaucoup plus facile que vous ne pouvez l’imaginer.

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     On  pourra coller la cap dans le pneu (une goutte de cyano) puis embrocher le carénage (attention à déterminer au mieux le point de passage de la cap). Reste à réaliser les carénages des amortisseurs qui vont vous sembler un jeu d’enfant après ce que vous venez de vivre. Petite remarque : je procède à un maximum de collages bords à bords au résultat beaucoup plus esthétique que l’interposition d’un rabat qui ne donne pas toujours un résultat heureux. J’ai donc fait sauter les rabats sur ces derniers carénages. En ce qui concerne la mise en couleur des champs des pièces, je n’avais pas de feutre argent (j’en ai vu pour écrire sur les CD, il faut que j’essaye). J’ai donc utilisé le « métal coat » qui m’avait servi pour le moteur du pou. Malgré le fait que cette teinte soit moins « gueularde » que de la peinture argent, elle est encore trop vive par rapport à l’impression argent de la maquette qui est beaucoup trop terne et n’est pas tellement réaliste. Compte tenu de la difficulté d’imprimer une telle couleur sur du papier, nous serons indulgent. J’en soupçonne certains d’envisager de repeindre entièrement la maquette. C’est faisable, mais trop peu pour moi. Autant se lancer dans la maquette en plastique !

    La béquille de queue

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    Rien de bien particulier à signaler, le dessin de montage est suffisamment explicite. La tige amortisseur sera réalisée et mise en place lors de l’assemblage final.
    La dérive
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    Elle est constituée de la dérive proprement dite (partie fixe) et de son volet (partie mobile) ;
    Le montage est prévu en deux parties séparées qui seront collées ensemble ultérieurement.
    Afin que les avions que je monte fassent moins « jouet » j’ évite de laisser les gouvernes au neutre c'est-à-dire dans le prolongement des parties fixes correspondantes. Afin de simuler l’articulation de façon réaliste, on taillera le longeron du volet de derive légèrement en biseau et l’on creusera en V l’arrière de l’étambot (arrière de la partie fixe). Vous pourrez ainsi coller le volet avec un léger angle sans que la jointure soit disgracieuse du coté opposé au braquage de la gouverne.

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    On commencera par monter la structure constituée des pièces repérées en rouge que l’on aura préalablement collées sur du carton fort ( 8/10 d’épaisseur par exemple. Les bords des revêtements seront préformés et le collage se fera bord à bord. La aussi progresser lentement. Avant mise en place des revêtements on aura pris soin de mettre en couleur l’arrière de l’étambot (marron) et le bord d’attaque de la dérive (bleu). Pour cette opération j’utilise de la gouache.

    La profondeur

    Même façon de procéder que pour la dérive, en plus simple.
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    Pour la partie fixe, il faudra ajuster la longueur des nervures centrales pour que le revêtement dépasse légèrement en arrière du longeron. L’encastrement de l’articulation des gouvernes sera ainsi plus marqué et, de ce fait, plus réaliste. Les gouvernes possèdent leurs bords d’attaque arrondis ce qui ne posera aucun problème pour les coller ultérieurement en place en position légèrement à piquer (vers le bas).
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    Le collage des bords de fuite demande un minimum d’application  pour être parfaitement rectilignes. Nous les mettrons en place une fois que le plan fixe sera fixé au fuselage, c'est-à-dire en phase finale d’assemblage. En attendant, ils vont rejoindre les autres sous ensembles dans l’endroit « sécurisé » prévu à cet effet.

    Les mitrailleuses en gondole
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    Assembler la structure après avoir contre collé les pièces identifiées en rouge sur du carton 5/10. La partie marron figure le compartiment d’éjection des douilles. Attention à positionner les couples dans le bon sens en juxtaposant les faces marrons.
    Mettre en forme les habillages des gondoles. Maintenant que vous êtes des spécialistes du collage bord à bord cela devrait être un jeu d’enfant ! Une fois terminés, les renforcer en y collant, à l’intérieur, la structure préalablement assemblée. Les canons seront roulés sur une épingle après avoir désépaissi au maximum le papier. Vous pouvez opter aussi pour le micro-tube (voir ci-dessus).

    Le pare brise
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    Si des vitrages opaques sont acceptables sur des maquettes à petite échelle, il en est tout autrement pour notre oiseau au 1/33. Nous réaliserons donc trois vitrages en rhodoid en nous servant des modèles opaques proposés comme gabarits. Ces vitrages seront pris en sandwitch entre les armatures du pare brise. L’opération demande un peu de soin mais est parfaitement réalisable avec un minimum de patience.

    Le poste de pilotage.
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    D’après la documentation, l’intérieur était chamois. Difficile à rattraper. Il restera donc gris.
    On réalisera tous les composants séparément que l’on assemblera ensuite sur le plancher.

    Le siège
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    Rien de bien difficile. A noter que les supports du siège seront découpés proprement pour être recollés sous le siège de façon à tomber correctement le long des glissières. Voir les photos qui parlent d’elles mêmes.

    Le manche à balai  11a  11b  11c
    Le manche à balai proprement dit est réalisé en cap de 8/10. Au diable les adeptes du tout papier qui pourront toujours s’exciter sur le roulage d’un tube de ce diamètre. Pour ma part c’est non. Par contre j’ai gardé la poignée en papier. Na !

    Le viseur  85a   85b
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    Comme pour le pare brise, une vitre c’est transparent. Le viseur sera donc refait en rhodoid en se servant de la version papier comme guide.

    Les tableaux d’instruments
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    Une goutte de CRISTAL CLEAR (ou de vernis) leur donnera vie.

    La manivelle du flanc droit  11a  15b  15c
    La réalisation de l’axe en papier m’a doucement amusé. Un bout de tige plastique du diamètre adéquat (produit EVERGREEN) pour ma part fera très bien l’affaire. Un petite touche de peinture alu recouvrira cet élément.

    Le compas   17
    Vous savez rouler du papier et sa réalisation ne vous posera aucun problème.

    Le palonnier 14a  14b
     A évider et mettre en forme
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    La manette des gaz
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    Repeindre les poignées en rouge et vert pour les faire ressortir.

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    De gauche à droite: le manche, le viseur, le compas et la manivelle.

    Tous ces éléments seront fixés sur le plancher ou sur les couples puis ces derniers seront collés au plancher. 


    Divers petits équipements

    Le tube pitot
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    Les parties cylindriques ont été tirées de tiges plastique du diamètre adéquat. Les cones sont en papier après avoir délaminé la feuille au maximum.. La mise en forme conique a été réalisée sur la pointe d’un cure dent, collage bord à bord sans trembler. Le tout a été peint en noir brillant.

    Les antennes
    Ne pas oublier la cap qui les rigidifiera.

    L'aile

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    On découpera les éléments de la structure après les avoir contre-collés sur du carton épaisseur 0.5.
    Veiller tout particulièrement à l’alignement des deux longerons et au dièdre. J’ai placé des cales de 6mm sous chacun des saumons pendant le collage. Cette épaisseur me semble un peu faible car sur l’appareil grandeur il est de 28cm : distance prise entre l’intrados à l’emplanture de l’aile et la corde du saumon. Il devrait logiquement ètre de 8mm mais je n’ai pas voulu « charcuter «  la structure de peur que les panneaux d’aile ne jointent pas bien entre eux.

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    Autre chose il y a une erreur de conception au niveau du longeron d’emplanture et de son renfort. Vous allez ètre obligés de faire un assemblage « à mi carton » à ce niveau. Pas difficile mais demande quand même un minimum de soin. Veillez aussi, en effectuant les différents collages à ne pas introduire de vrillage. La géométrie de votre plume en dépend.

    C’est au tour de la préparation des revêtements. Là j’ai ma méthode. Pour le tronçon central, préformer le panneau au niveau du bord d’attaque. Le coller sur les nervures à ce niveau seulement. Une fois sec relier les bords de fuite par un fin filet de colle. Laisser bien sécher, puis glisser de la colle entre le revêtement et les nervures d’extrémité et commençant par le bord d’attaque. Ne pas se presser. Procéder par petits tronçons en maintenant une pression avec les doigts le temps que la colle fasse son action.
    Pour les panneaux d’aile extérieurs, les préformer eux aussi au niveau du bord d’attaque. Coller la fermeture du bord de fuite sur l’intrados ou l’extrados au choix, après l’avoir contre-collée sur un carton de 0.5mm environ.
    Fermer l’ensemble, vous obtenez ainsi un tube aplati que vous glisserez sur la structure et collerez aux extrémités uniquement : bord d’attaque et progression pas à pas vers le bord de fuite.

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    Il vous restera à fermer votre aile avec le demi- saumon en veillant à l’alignement des éléments des cocardes. Petite critique : le saumon est trop aigu sur son pourtour. Il aurait mérité un peu plus de « corps ». J’y ai songé mais cela obligeait à reprendre toute la structure en épaississant un peu la nervure d’extrémité puis en faisant des entailles sur le pourtour des saumons qui auraient été collés bord à bord après les avoir incurvés. J’y ai renoncé car cela joue sur la longueur des panneaux si l’on veut garder « au finish » les dimensions de l’aile. Cela demanderait une réimpression des planches des revètements à une échelle supérieure pour pouvoir les retravailler ensuite. J’y ai renoncé, le niveau général de la maquette, bien qu’étant de qualité, ne le justifiant pas, à mon avis. Bien entendu ceci est un avis tout à fait personnel.

    Fuselage

    Il est constitué de plusieurs tronçons juxtaposés.
     Je préconise la méthode suivante pour s’assurer d’un parfait équerrage de l’ensemble :
    - découpe des couples en s’assurant que les couples portant les mêmes repères soient absolument identique (condition pour assurer la bonne continuité du fuselage).
    - assemblage de tous les tronçons  du fuselage séparément.
    - mise en place de l’aile sans la coller, puis assemblage du fuselage en veillant à sa rectitude tout particulièrement le dernier tronçon qui supporte la dérive cette dernière devant ètre bien dans l’axe du fuselage.
    - collage de l’aile bien d’équerre par rapport à la dérive.
    - collage enfin du stabilisateur en parfait alignement avec le reste. Bien entendu on veillera à ce que les éléments ne soient pas de travers lorsque l’on regarde l’avion par-dessus. Un excellent outil pour ces opérations : votre œil ! (surtout pas le pif !). Vous observez votre avion à environ un mètre de distance sous tous les axes et vous allez voir comme il est facile de juger si l’ensemble est bien d’équerre.

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    Je ne décrirai pas par le menu le montage de chaque tronçon ceux-ci s’assemblant selon le même principe à savoir deux fonds sur lesquels s’enroule un revêtement. A noter seulement que les évidements à pratiquer (parties hachurées) le seront qu’au tout dernier moment.

    On commencera par le tronçon central qui contient le poste de pilotage. L’habillage intérieur viendra envelopper cette structure. L’ajustement n’est pas aisé. Veiller tout particulièrement au bon équerrage de l’ensemble. Nous pourrons songer maintenant à habiller l’ensemble de son revêtement extérieur. Ne pas découper le passage de l’aile sur ce revêtement. Ce sera fait ultérieurement. Ajuster au mieux. Pour ma part, j’ai été obligé de reprendre les deux revêtements pour qu’ils s’ajustent bien sur les couples. Malgré tout il me manquait 1mm pour pouvoir joindre les deux extrémités du revêtement extérieur sous l’avion ! Ce vide a été comblé avec une fine bandelette de carton couleur alu.

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    L’assemblage des tronçons avant ne pose pas de problème particuliers. A noter que les ouvertures des echapements coté gauche ne sont pas dessinées. Il va falloir les ouvrir en se basant sur la position de ceux du coté droit. Ces ouvertures recevront leur habillage intérieur avant mis en forme et collage du revêtement.

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    Les tronçons arrière demandent plus de soin, particulièrement le dernier tronçon qui supporte la dérive et le stabilisateur. La aussi j’ai été obligé de rajouter une fine bandelette de carton alu pour que les bords du revêtement se rejoignent bien….d’où l’utilité du nuancier qui, il est fort possible, n’est pas là par hasard !

    Le tunnel du radiateur

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    On assemblera le radiateur et le réservoir de carburant que l’on collera sur le fuselage.
    Cet ensemble sera coiffé du « tunnel ».
    Place maintenant au montage des ailettes du radiateur. J’ai choisi de les représenter ouvertes. Une autre possibilité est de les représenter fermer mais il ne faut pas bouder le plaisir que procure le collage une à une de ces ailettes. Dilemme, ces ailettes pouvaient elles avoir cette position lorsque l’avion était posé à l’arrêt ? Et bien oui, j’ai une photo qui fait foi. Un bon point pour le réalisme.

    Nous atteignons maintenant le summum du plaisir, sous réserve que vous ayez adopté ma méthode. Le moment est venu de greffer sur notre volatil tous les accessoires qui nous avions pris soin d’assembler avant. Cela va vite (relativement) et, sous vos yeux, la chrysalide va se transformer peu à peu en un magnifique papillon. C’est pas bien dit ça ?

    - mise en place des raccords karmans (liaison aile et stabilisateur au fuselage)
    - collage du train. Attention, en vue de face, les jambes sont bien perpendiculaires aux ailes.
    - collage de la béquille arrière
    - mise en place de l’appui tête
    - mise en place du pare brise
    - confection et mise en place des pipes d’echappement
    - mise en place des mats du stabilisateur
    - mise en place des marche pieds
    - mise en place des commandes des gouvernes
    - pose des antennes
    - simulation dans un bout de fil de cuivre, préalablement peint en noir, de la durite de carburant reliant le réservoir central aux deux ailes
    - ne pas oublier aux extrémités des ailes les feux de position verts et rouges. Je les ai réalisé de la façon suivante : utilisation d’un feutre de couleur vert et rouge puis dépose d’une goutte de « crystal clear » délicatement étirée pour prendre la forme d’un cabochon. Tout en séchant, le « crystal clear » s’imprègne de la couleur préalablement déposée. Résultat garantit.
    - mise en forme et mise en place des différents petits carénage

    Pour vous y aider, je joins les photos de détails des points évoqués ci-dessus.

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    Il ne vous restera plus qu’à coller en place l’hélice pour admirer votre œuvre.

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