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maquettes en papier d'avions français

BLOCH 152 au 1/33

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Passionné par les avions français et, de surcroit, à nos couleurs, la découverte d’un tel modèle ne pouvait me laisser indifférent.

 Je me le suis donc procuré sur le site   http://ecardmodels.com  au prix de 6.95 USD.

J’avais fait part de mes premières impressions, à réception des planches, sur mon blog http://criquet.over-blog.com/categorie-11474848.html

Je ne résistais pas longtemps à la tentation de le monter, et je vous en présente un montage succinct en insistant sur les points qui m’ont posé des difficultés et la manière dont je les ai résolus. De même je vous proposerai certaines améliorations simples.

Inutile de préciser que, la construction de ce modèle demande une certaine expérience pour ètre menée à bien.

DOCUMENTATION

Elle ne manque pas sur le sujet.

Pour ma part, je me suis servi des articles parus dans le FANA DE L AVIATION n°s 9 – 10 – 11 et 17 ainsi que des n°s 57 et 58 ou en est analysé le montage de la maquette plastique HELLER au 1/72.

Pour les inconditionnels de cet avion, je citerai l’ouvrage de Serge Joanne : « Le Bloch MB 152 » dans la collection Histoire de l’aviation, aux éditions  LELA PRESSE.

BREF HISTORIQUE   (tiré de l’ouvrage cité ci-dessus)

Evolution du Bloch MB-151, seulement 150 chasseurs sur 482 sortis des usines de montage, ont été utilisés au combat. Un nombre important de ces avions est resté en service dans les escadrilles de chasse du Régime de Vichy.

Théoriquement pourvu de 2 canons de 20 mm et de 4 mitrailleuses, le Bloch 152 était l'un des chasseurs français les mieux armés, mais le manque chronique de canons lui fit perdre une grande partie de son potentiel offensif.

Le Bloch MB-152 était équipé du moteur Gnôme-Rhône 14N-25 de 1080 Cv ou du moteur 14N-49 de 1100 Cv, lui permettant d'atteindre la vitesse de 515 km/h.

Son armement théorique aurait dû être composé de 4 mitrailleuses de 7,5 mm et 2 canons de 20 mm.

 PRESENTATION DU MODELE

Il est proposé sous forme d’un fichier pdf téléchargeable au format A4.

Il est constitué de 6 planches, en plus de la couverture couleur, et d’un plan 3 vues, (4 comportant les pièces, 2 avec des vues éclatées).

Je déplorerai seulement l’absence d’un minimum de conseils comme, par exemple, le grammage du papier à utiliser, le diamètre des cordes à piano et l’épaisseur des renforts à utiliser.

Je l’ai imprimé sur du papier 160g (CLAIREFONTAINE DCP ref 1842). Le carton de 10/10 s’avère trop épais pour certains renforts et il vaut mieux se limiter au 5/10 ou 6/10.

 CONSEIL PRELIMINAIRE

 Rarement j’utilise les languettes qui servent à renforcer les collages bord à bord. Je les remplace avantageusement par des languettes de papier de soie. Je vous renvoi à l’article « alternative aux pattes de jonction » à la rubrique http://criquet.over-blog.com/categorie-10579527.html

  LE MONTAGE

 J’ai commencé par le fuselage qui constitue le « gros morceau » de la maquette.

 

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Le moteur est représenté succinctement, ce qui, en soit, n’est pas gênant, car, une fois en place, on ne verra plus grand-chose.

 

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Les tiges préconisées sont en nombre insuffisant. L’erreur est liée à une mauvaise interprétation des tiges de culbuteurs. Une très belle photo du moteur Gnôme-Rhône 14N-25 est proposée à l’adresse suivante http://www.ww2aircraft.net/forum/engines/engine-15128.html

On se contentera de représenter les 28 tiges de culbuteurs par de la cap de 5/10. Issues deux par deux du carter moteur, les extrémités seront collées de part et d’autre de chaque cylindre, faute de pouvoir les raccrocher à un semblant de cache culbuteur. Ce n’est pas grave car, encore une fois, on ne verra pratiquement rien du moteur une fois celui-ci en place.

Le montage de l’hélice est du grand classique pour ceux habitués à l’assemblage de tels appendices. Je trouve toujours disgracieux l’âme en cap qui ne manque pas d’apparaitre sous le revêtement, mais je ne vois pas comment l’éviter.

 

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L’assemblage du capot moteur ne présente pas de difficulté particulière. Les éléments constituant la partie conique s’ajustent parfaitement soulignant la précision de leur dessin. Je conseille de glisser une rondelle de carton fort à l’intérieur du capot qui le maintiendra en forme pendant son montage.

 

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Le moteur rentre « pile poil » dans le capot et je me suis contenté de peindre en chamois l’intérieur de ce dernier en faisant abstraction de l’habillage intérieur gris préconisé. Le chamois était utilisé pour les protections internes visibles parfois de l’extérieur : capot moteur et ses volets, volet d’intrados et volet d’intrados. Vous pourrez de même, peindre de la même couleur, les entrées du radiateur d’huile ainsi que les paries internes visibles de la prise d’air additionnelle.

 

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Les échappements seront collés en place après avoir peint leur intérieur en noir mat. Attention à leur position orientée vers l’arrière.

Etape suivante : l’assemblage du poste de pilotage. Dommage que la couleur soit fausse. Il aurait du être bleu nuit mat (sauf les parties visibles dans les fenêtres arrière latérales triangulaires qui auraient du être chamois protection). Difficile à rectifier. J’ai envisagé un moment de redessiner sous autocad les pièces incriminées pour leur attribuer les bonnes couleurs, puis j’ai laissé tomber. J’ai déjà ce type de travail en cours sur un SPAD, et je n’en vois pas le bout !

 

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L’habitacle est bien rempli et le niveau de détail est correct. J’ai simplement rajouté les deux sangles du harnais qui passent entre les jambes du pilote et j’ai déposé une goutte de « Crystal clear » sur les différents cadrans pour leur donner un peu de relief.

 

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Le revêtement intérieur doit être positionné avec soin en partant de la verrière. A noter les petits traits matérialisant, sur chaque pièce, l’axe longitudinal qui facilitent grandement l’opération. A respecter impérativement

Les fenêtres arrière latérales sont garnies d’une fine feuille de rhodoïd prise en sandwich entre les deux revêtements. C’est quand même plus joli une verrière transparente, surtout à cette échelle.

 

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Une fois les différents tronçons du fuselage réalisés, ce sera au tour de l'aile: un morceau de choix!

La difficulté est liée à la double flèche du bord d’attaque de l’aile. Je suis admiratif devant le développé de l’habillage intérieur du logement des trains. Je serais curieux de savoir comment il a été élaboré. Du grand art.

 

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Les ajustements sont nombreux et, après une tentative malheureuse, je me suis décidé à réaliser entièrement les deux revêtements, puis de les enfiler (comme un gant) sur la structure. Il suffit ensuite d'encoller les longerons par les logements du train.

 

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Auparavant, on aura pris soin de mettre en place, au dos des revêtements, les sorties d’éjection des douilles des canons de même que les longeronets sur lesquels sont fixés la cap en U permettant la fixation ultérieure des ailerons.

A noter que pour le bord de fuite de l’aile comme pour la fermeture du saumon, je n’ai pas utilisé les pattes prévues à cet effet jugeant l’épaisseur ainsi engendrée disgracieuse.

 

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On peut représenter le phare d'atterrissage, au bord d'attaque de l'aile gauche, de façon plus réaliste.

Après découpe de son emplacement, une fine feuille de rhodoïd transparente est collée à l'intérieur du revêtement. Une rondelle d'alu ménager en guise de réflecteur, une tête d'épingle peinte en jaune pour l'ampoule, et le tour est joué.

 

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Comme vous le constaterez, les nervures 40j ne tombent pas à l’emplacement prévu dans le logement du train. 5mm d’écart environ. Il faudra coller une mince bande de papier gris pour masquer cette zone.

La réalisation et la mise en place des ailerons ne posent pas de problèmes particuliers. Leur fixation sur l’aile en les fichant sur les « U » en cap est une bonne idée en soi, mais pourquoi ne pas avoir adopté le même système pour la les volets de profondeur et de dérive ?

Passons à l’assemblage du fuselage. On commencera par en coller le tronçon central sur l’aile. C’est le moment de réaliser la verrière. Elle peut ètre réalisée opaque. Les plus courageux pourront la mouler. Comme elle est développable cette solution n’est pas indispensable et je l’ai écartée. J’ai opté pour la représenter transparente et ouverte. Pour ce, j’ai imprimé deux fois les armatures : un jeu pour l’intérieur et un pour l’extérieur. Après détourage, elles seront contrecollées à la colle blanche sur une mince feuille de rhodoïd. Après avoir marqué légèrement les zones de pliage au cutter, on procédera à la confection de la partie avant qui sera collée à la cyano sur le fuselage. La partie coulissante, représentée ouverte, indépendamment de simplifier la réalisation, laissera visible l’aménagement intérieur. Le top !

 

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La réalisation de l’empennage ne pose pas de difficultés particulières hormis les carénages de raccordement au fuselage qui demandent un peu de soin. Une cap de 3/10 sera noyée dans le haubanage du plan fixe pour le rigidifier. Ce dernier est trop long et devra être raccourci d’une dizaine de millimètres .Les carénages inférieurs de ce haubanage renferment les feux de position arrière. Une touche de peinture argent fera l’affaire pour en simuler le verre.

 

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Un peu de piqueur pourra être donné au volet de profondeur et un angle léger au volet de dérive, sous réserve d’avoir mis manche à balai et palonnier en position cohérente !

Nous arrivons au point qui m’a donné le plus de soucis et dont le résultat est tout juste satisfaisant : les raccords karman de l’aile sur le fuselage. Je ne doute pas de la précision « mathématique » du tracé de ceux-ci mais, entre le rendu sur la planche à dessin, et la mise en forme sur le modèle, il y a un monde.  C’est pour cela que j’aime bien que des photos du modèle accompagnent les planches. Il est vrai que c’est le problème propre au rendu de surfaces non développables par des éléments développables. Ce serait à refaire, j’aurais imprimé ces éléments sur du papier 80g beaucoup plus malléable que le 160g.

 On réalisera les carénages d’intrados des canons en s’aidant du dos d’une cuillère pour leur donner leur forme bombée. La prise d’air additionnelle rejoindra l’intrados de la voilure.

 

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La réalisation du train d’atterrissage et de ses vérins de relevage ne présente pas de  difficulté particulière. J’ai tourné les roues selon mon habitude « des roues bien rondes » http://criquet.over-blog.com/10-categorie-10579527.html sur une mini perceuse. Il est important de positionner le train, en respectant ses différents calages, sur la cellule. Le plan trois vues fourni n’est pas d’un grand secours car il représente l’appareil trains rentrés. Je me suis donc reféré au plan trois vues publié dans le FANA. Les trappes viendront se positionner sur le train après avoir été galbées pour reprendre le profil de l’intrados de l’aile à ce niveau. Les plus pinailleurs pourront représenter le circuit de frein. Je ne l’ai pas réalisé faute d’une doc. suffisante (je ne possède pas l’ouvrage de Serge Joanne).

 

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Après avoir mis en place la béquille de queue notre volatil pourra reposer sur son train et nous pourrons y greffer les appendices restants.

Les canons doivent être « roulés » sur une cap de 6/10. Si vous partez d’une impression sur du papier 160g, il faudra sérieusement le délaminer « petits tubes de papier » http://criquet.over-blog.com/categorie-10579527.html J’ai conservé un bout de la cap à l’intérieur du tube pour leur conserver un peu de rigidité.

Puis ce sera au tour du tube pitot sur l’aile gauche et des antennes dorsales et ventrales (un peu large en ce qui concerne la dorsale selon la doc. en ma possession), sans oublier le viseur de secours devant le pare brise.

 

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 EN GUISE DE CONCLUSION

 Un beau modèle d’avion Français comme je les aime, bien pensé et très précis au niveau du dessin. Un petit regret : pourquoi ne pas avoir donné la possibilité de le représenter volets baissés, cela lui aurait donné un plus indéniable et puis, s’il vous plait Monsieur MAREK accompagnez vos planches de photos, au moins du modèle terminé, vous y gagnerez en crédibilité, car, en ce qui concerne la réalisation des karmans, je demande à voir !

 

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