• NIEUPORT 25 au 1/33


    PREAMBULE

    Pourquoi ce modèle ? 

    En schématisant, on peut répartir les maquettes d’avions en papier selon trois catégories. Entre les maquettes de niveau élevé comme le MS406 que je vous ai présenté dernièrement et les maquettes basiques plutôt destinées aux débutants, on trouve des maquettes d’un bon niveau concernant les formes et la mise en couleur mais qui pèchent par des erreurs de conception, souvent une notice peu explicite et un niveau de détail relativement faible. Ce type de maquettes est assez intéressant car il est aisé de les améliorer. Le scratch existe aussi pour les maquettes en papier. C’est donc une de ces maquettes de niveau intermédiaire que je me propose de vous présenter.

    PRESENTATION



    Je suis un inconditionnel des avions français, particulièrement ceux à hélices. Le fait que celui-ci ait été une des  montures de l’as NUNGESSER, (un insigne comme le sien ne laisse pas indifférent), lui donne encore plus d’attrait. 

    Deux NIEUPORT 25 furent construits pour NUNGESSER pour évaluation dont un en livrée alu. Je pensais que c’était ce dernier appareil qui nous était proposé,  mais il aurait du porter le sérial N5324 (mais rien ne contredit le fait qu’il aurait pu être numéroté N1895, un numéro que l’on retrouve sur plusieurs de ses Nieuport). Le vrai bémol c’est que le moteur proposé est le LE RHONE 9J alors qu’il aurait du être un CLERGET 11 E. Tout laisse donc penser que c’est plutôt à un NIEUPORT 24 que nous avons à faire et c’est ce dernier que nous allons nous attacher à reproduire.   

    D’ailleurs  une photo d’un NIEUPORT 24 avec la même livrée figure sur le site :  http://www.hydroretro.net/etudegh/les_nieuports_de_la_guerre.pdf

    La  maquette m’a séduit par la qualité de ses planches couleur où la teinte aluminium du revêtement a été particulièrement bien travaillée au niveau des ombres rendant bien une illusion de relief. Dommage quand même que l’appareil n’ait pas été traité plus « dans son jus », mais ceci est une affaire de goût personnel.

    A déplorer les vues éclatées en nombre insuffisant pour aider au montage, les références de pièces non reportées sur  ces vues, le manque d’indication quant aux pièces à renforcer et à l’épaisseur de ces renforts. La présence de « rab » concernant les surfaces aluminium, si difficile à reproduire en peinture, de même qu’un plan trois vues détaillé auraient été appréciés.

     Le niveau de détail est malgré tout correct et des améliorations restent possibles. A noter  la conception un peu « légère » de la maquette où les solutions retenues  pour la réalisation de certains éléments ne sont pas des plus adaptées. Par certains aspects, elle donne l’impression d’avoir été conçue pour une échelle plus grande et réduite « in fine ». Si une maquette au 1/72 est agrandie au 1/33, son montage reste possible mais elle manquera de détails et paraîtra un peu simpliste. La réciproque n’est pas vrai d’autant plus que la maquette est détaillée. C’est pour cette raison que j’apprécie particulièrement lorsque des photos du modèle terminé sont fournies avec la maquette, prouvant que celle-ci est « montable ». Bref, un peu de travail sera nécessaire pour un résultat à la hauteur.

     Je ne ferai pas de commentaires sur le niveau de difficulté de  2/3 indiqué qui ne veut pas dire grand chose. 

     DOCUMENTATION

    Concernant les NIEUPORT, la documentation ne manque pas, citons :

    Le DOCAVIA consacré aux avions NIEUPORT, ouvrage incontournable.

    Quelques beaux écorchés concernant un NIEUPORT 17 (il n’y a pas de grandes différences avec le NIEUPORT 24 au niveau de l’aménagement intérieur) donneront des idées aux pinailleurs.

     http://www.wwimodels.org/Images/Miller/render/Nieuport/index.html

    Vues de détails NIEUPORT 27, cela peut aider  http://ark.com/~mdf/N_27d.html

    Mitrailleuse  http://www.armeetpassion.com/vickers%20mk%201.html

    Un excellent article sur les moteurs LE RHONE                   http://www.hydroretro.net/etudegh/moteursdelegende_lerhone.pdf

     

    LA MAQUETTE

    Le moteur 

     
    Selon mon principe, les maquettes en général et celles en papier en particulier, ne sont pas des jouets. Si pour une maquette en plastique on peut envisager de rendre mobiles hélices et roues, ceci est totalement déraisonnable pour une maquette en papier où les éléments mobiles prendront très rapidement du jeu et termineront, immanquablement, collés.

    Donc, notre moteur sera fixe. Comme ce dernier est dissimulé en partie sous son capot il est possible de ne détailler que les parties visibles. Pour ma part,  je n’ai pas boudé mon plaisir et je l’ai reproduit dans son intégralité.

    Le moteur est un LE RHONE 9J .

    A l’examen de photos de ce moteur, il est vraisemblable qu’il y en ait eu de plusieurs configurations entre autres au niveau de la position des tubulures d’admission. Une photo couleur d’un moteur du musée de l’air les positionne en arrière des cylindres, les tiges de culbuteurs étant sur le devant du moteur. Voir sur le site concernant les moteurs LE RHONE dont l’adresse figure ci-dessus.

    Cette configuration originale me plaisait. J’ai décidé d’en équiper notre volatil.  Il m’a fallu quand même redessiner la bague du carter en positionnant les équipements au bon endroit.

    La solution proposée pour représenter les tubulures d’admission  étant pour le moins sommaire, je les ai réalisées à partir de  bandelettes de papier, préalablement mises à la bonne couleur, roulées sur une cap de 5/10 puis mises en forme.

    Ma philosophie en matière de maquettes en papier est de n’utiliser la peinture que pour la mise en couleur des champs et dans les cas ou l’on ne peut vraiment faire autrement. Les couleurs doivent donc venir de l’impression ce qui constitue le principal intérêt du montage de ce type de maquette.

    Les tiges de culbuteurs et les bougies sont réalisées en cap de 3/10.

    Les supports des culbuteurs sont en plastique étiré « à la bougie » à un diamètre de 10/10 environ et fichés dans les culasses. J’ai essayé en papier mais l’échafaudage final est beaucoup trop fragile. Papier ne doit pas rimer systématiquement avec fragilité.

    Si vous voulez des culbuteurs un peu plus réalistes que ceux proposés, vous pouvez récupérer ceux du moteur LE RHONE en téléchargement gratuit sur le site  http://www.paperwarbirds.net/  mais il y a aussi possibilité de les dessiner et de les imprimer sur du papier 160g. 

    J’ai hésité à représenter les conducteurs d’alimentation  des bougies qui, d’après les photos, étaient très fins et m’auraient obligé à les réaliser en 1/10. Pourquoi pas, mais je m’écarte de ma conception en matière de présentation des maquettes.

    Puisque nous y sommes, j’ouvre une petite parenthèse à ce sujet.

    Une maquette en papier à la particularité d’être constituée de la juxtaposition de surfaces non développables de part la nature même de la matière première utilisée.

    Pour donner à l’œil l’illusion d’un certain lissage des formes, les maquettes doivent être à une échelle assez conséquente. Le 1/33 pour les avions me semble un bon choix, et les éditeurs de maquettes ne s’y sont pas trompés. A cette échelle, la comparaison avec une maquette plastique peut être soutenue, sous réserve toutefois que l’examen visuel ne se fasse pas à moins d’une cinquantaine de centimètres. Je m’attache donc à représenter, le plus fidèlement possible, tout ce qui est visible à cette distance. En conséquence, pour les conducteurs d’alimentation des bougies, je fais l’impasse.

    Le fuselage

    Structure     



    L’ensemble longerons et traverses est à contre coller sur du carton 10/10 pour le renforcer, puis à évider. J’ai l’habitude de réaliser les raidisseurs en cap 3/10, diamètre le plus fin que j’ai pu trouver dans cette matière. Si visuellement  le résultat est satisfaisant, il souffre d’un certain manque de réalisme le diamètre étant beaucoup trop fort (il devrait être de l’ordre du 1/10 de mm). Je me suis donc résolu à tenter un essai avec du fil nylon de 2/10 immobilisé à la cyano fluide puis peint en gris métal. Le résultat est plutôt satisfaisant et plus réaliste. Seuls les raidisseurs latéraux au niveau et en avant du poste de pilotage seront visibles une fois le modèle assemblé. Etant lancé, je les ai tous reproduits.

    Cette structure sera assemblée sur le plancher du poste de pilotage. Du fait de l’empilage des panneaux, les longerons supérieurs se trouvent doublés. Je me suis donc livré à un petit acte chirurgical en supprimant au niveau de l’habitacle la partie de longeron inférieur des panneaux latéraux. Le couple arrière assurera une certaine rigidité à l’ensemble et l’on garnira le poste de pilotage par l’avant.

    Les équipements du poste de pilotage



    On percera (à l’emporte pièce) les trous dans le dossier du siège pilote et on l’équipera d’une ceinture  réalisée en scratch car non proposée. J’ai tiré la mienne des planches du BB NIEUPORT de GPM. Les différents tubes seront roulés sur de la cap de 5/10.

    Le tableau de bord sera photocopié, puis l’emplacement des instruments évidé sur l’un des éléments. On collera ce dernier sur sa photocopie en glissant une goutte de CRYSTAL CLEAR à l’emplacement de chacun des cadrans. J’ai un doute quant à la présence d’un tableau de bord aussi sophistiqué, mais faute de doc précise à ce sujet….

    Les glissières « repose pieds » du palonnier seront collées sur deux supports identiques. Les seuls câbles éventuellement visibles seront ceux de la commande de direction que l’on fera courir sous le siège du pilote.

    Pour donner un peu de vie à mes modèles, je ne représente jamais les gouvernes dans l’axe (ce qui n’était généralement pas le cas dans la réalité lorsque l’avion était au sol). Ailerons non alignés, gouverne de profondeur à piquer et dérive légèrement braquée à droite ou à gauche selon l’humeur du moment. Penser à positionner le palonnier et le manche en conséquence. Inutile de trop pinailler, on ne verra pas grand-chose une fois le modèle terminé.

    La cloison, dans le dos du pilote, a été refaite car trop étroite. La trappe de visite a été découpée sur le panneau original et reportée sur le panneau de substitution.

    Une fois tous les équipements en place on fermera l’ensemble par la cloison moteur.

    Le recouvrement

    Après avoir mis en place les revêtements intérieurs, ce sera au tour des revêtements extérieurs. Par sécurité, j’ai découpé les panneaux un peu plus larges de quelques millimètres et j’ai peint couleur alu cette sur longueur ainsi que la partie inférieure des recouvrements intérieurs au cas où cela ne tomberait pas pilepoil. Faute d’explication pour la pose des différents panneaux il va falloir procéder avec bon sens en commençant par celui situé au niveau de l’habitacle, tout en veillant au bon équerrage des panneaux entre eux. Le papier n’est malheureusement pas élastique et une erreur ne se rattrape pas. Autant donc procéder lentement.

    Avant de poser le dernier panneau au niveau de la queue de l’appareil, j’ai procédé à un renforcement de celle-ci en doublant la partie horizontale de la structure de carton 10/10 et en mettant en place une équerre entre cette partie et le dernier couple du fuselage. La pose de l’habillage à cet endroit  se trouve grandement facilité.

    On pourra terminer en arasant la partie des panneaux dépassant du fond du fuselage.

    Le capot moteur  

    NIEUPORT 25 au 1/33

     

    NIEUPORT 25 au 1/33



    Constitué d’un empilage de troncs de cône, c’est une partie relativement facile à réaliser pour peu que l’on prenne son temps. Tout d’abord on met en forme les différents éléments en les roulant sur une surface un peu souple (dos de tapis de souris dans mon cas) puis on colle les extrémités de chaque anneau bord à bord à la colle blanche. Ce collage est renforcé par l’intérieur avec une languette de papier de soie.

    Reste à coller entre eux les différents anneaux par longueur d’un à deux cm maxi. Toute la réussite est dans le respect du temps de séchage ce qui veut dire que l’on ne procédera au collage d’une autre longueur que lorsque la précédente sera parfaitement sèche. Je sais, c’est long, mais rien n’empêche de faire autre chose en même temps !

    Une fois terminé, on badigeonnera l’intérieur de colle blanche qui renforcera l’ensemble. Une fois cette dernière bien sèche, on pourra améliorer le galbe du capot en s’aidant d’un outil à l’extrémité sphérique (manche de pinceau par exemple) par l’intérieur en s’appuyant sur une surface légèrement souple (toile cirée fine par exemple).

    Les différentes ouvertures seront réalisées à ce moment et l’intérieur peint à votre convenance (alu pour ma part).

    La partie inférieure du fuselage au niveau du capot moteur devra être refaite car fausse en dimensions. Si l’on respecte le tracé de la structure interne de l’habitacle lors de la pose de l’ensemble longerons/traverses, le dessous du fuselage se trouve décalé vers l’arrière et cette sur longueur manque évidemment à l’avant.

    Les empennages 

    NIEUPORT 25 au 1/33

    Sur le grandeur, le plan fixe et la dérive sont constitués d’une structure en tube entoilée et ne présentaient pas le profil « affuté » préconisé.

    On collera les âmes sur du carton 8/10 environ et on les évidera. Ces âmes devront être quelques dixièmes en retrait du contour extérieur et leurs chants arrondis. Le recouvrement pourra être posé et mis en forme sur tout son pourtour. Pour terminer en beauté, on marquera délicatement, en appuyant avec le doigt, le creux de l’entoilage entre les nervures. En lumière rasante, le résultat est plutôt sympa.

    L’ensemble sera monté sur le fuselage, après le montage des aile,s en veillant au parfait équerrage de l’ensemble.

    La mitrailleuse

    Son assemblage ne présente  pas de difficulté particulière. Le viseur est tiré d’une photocopie réalisée sur du calque de rétroprojection.

    Le train d’atterrissage



    Les roues

    Coller les différentes rondelles sur du carton 10/10. Les rondelles figurant les pneus sont à évider et à mettre en forme avant d’être contrecollées de part et d’autre de la rondelle centrale. On procédera ensuite au profilage final par ponçage sans oublier le méplat simulant l’écrasement du pneu sous le poids de l’avion. J’ai aussi ouvert l’accès à la valve de gonflage sur la face interne des roues.

    L’axe des roues est roulé sur une cap 10/10 pour plus de solidité.

    Le train  

    Le train est classique et est constitué de deux V latéraux profilés avec amortisseurs à sandows et d’un essieu. (Il sera remplacé à partir du type 27 par un essieu articulé). Une âme en cap de 8/10 renforce les supports du train et aide à les profiler.

    Il conviendra d’effectuer dans les ferrures inférieures les lumières permettant le débattement du train Les sandows seront représentés par du « fil au chinois ».

    Les ailes




    La solution proposée n’a pas été retenue. C’est le genre de montage qui marche bien sur le papier mais qu’il est très difficile, voir impossible, à mettre en œuvre. La meilleure des solutions est celle reprise sur certains modèles de GPM et que j’ai d’ailleurs retenue pour le montage de mon Pou du Ciel, mais ceci est une autre histoire.

    On tracera sur une feuille de papier 80g la structure de l’aile : nervures et longerons pour l’aile supérieure et nervures seules pour l’aile inférieure.

    Les nervures et longerons seront collés sur ces plans avec interposition de rectangles de carton 10/10 entre les nervures de l’aile inférieure. A noter que les passages de la clé de l’aile supérieure sont positionnés de façon identique sur les nervures d’emplanture. L’aile et plate et si vous vous fiez à leur positionnement sur les planches vous allez vous retrouver avec du dièdre.

    On dégagera l’emplacement de l’ouverture permettant le débattement des secteurs de renvoi des commandes d’ailerons que l’on cloisonnera et peindra couleur alu. La partie visible du longeron sera peinte couleur bois.

    On pourra alors procéder à « l’entoilage » des demi-ailes après en avoir pré galbé le revêtement.

    Les deux demi ailes supérieures pourront être assemblées. On les finira par la pose des ailerons (je n’ai pas jugé utile d’utiliser le longeron proposé) et de leurs biellettes de commande en les positionnant en accord avec la position des ailerons. 

    Ce sera au tour des différents mats à être réalisés. J’y ai systématiquement noyé une cap 5/10,  8/10 pour les mats en V, pour leur donner non seulement du corps mais aussi assurer une certaine rigidité à l’ensemble.

    Le fuselage sera équipé des mats supportant l’aile supérieure, de la mitrailleuse (sauf le viseur que l’on mettra au dernier moment), du moteur et de son capot. Penser à percer les ouvertures des tubes de commande des ailerons sur le dessus du capot qui seront mis en place une fois l’aile en position.

    Les ailes pourront être montées en commençant par l’aile supérieure, les mats en V puis les demi-ailes inférieures.

    Le haubanage et la commande de direction



    Ils sont réalisés, selon mon habitude, en cap 3/10 bien que le diamètre soit beaucoup trop fort pour notre échelle. Une autre solution pourrait être le fil de cuivre que l’on trouve en diamètre plus faible. Quant à utiliser du fil de pèche, je suis assez septique, la structure devant présenter une certaine rigidité pour résister à la tension du fil, ce qui n’est pas le cas pour un modèle en papier.

    Dernier montages

    La béquille de queue est renforcée à son encrage dans le fuselage par une cap de 5/10.

    Le pare brise est réalisé en interposant une chute de rhodoïd entre les montants. Ces derniers devront être peints couleur alu avant montage sur l’appareil.

    Les entrées d’air du carburateur sont figurées en papier roulé sur une tige de 20/10 et placées de chaque cotés du fuselage en arrière du capot moteur.

    Le marche pied sera réalisé en tige de cuivre 5/10 peint couleur alu.

    Deux bandes de papier couleur alu figureront la ligne de jonction des éléments du capot moteur.

    L’hélice est délicate à réaliser pour un résultat moyen. Il y a plus simple et plus réaliste pour des hélice d’une seule teinte. Après hésitations, Je l’ai quand même conservée pour le rendu du lamellé-collé.



    CONCLUSION :





     

    Je pense que le concepteur s’est fait plaisir en reproduisant la livrée de cet appareil et le résultat est parfaitement réussi. Bravo. Elle en « jette », et dénote une maîtrise indéniable des outils informatiques en matière de mise en couleur.

    Quelques petites erreurs à relever comme la couleur de l’appui tête et du bourrelet en cuir de l’ouverture du poste de pilotage qui devaient plutôt être marron que noir. 

    Comme évoqué ci-dessus, je suis nettement moins enthousiaste quant à l’aspect conception de la maquette. S’inspirer par exemple de la structure de l’aile du grandeur en la reproduisant dans ses grandes lignes (longerons et nervures) et s’imaginer qu’au 1/33 cela sera « montable » est un peu osé. Il y a d’autres solutions, simples et efficaces, comme celle proposée dans cet article. Cette remarque vaut aussi pour le fuselage qui pour sa part laisse trop de place à l’improvisation. Quant aux indications concernant le montage, elles sont des plus succinctes voir brillent tout simplement par leur absence: pas d’indication des zones à évider ou des lignes de pliages, numéros de pièces non repris sur les vues éclatées, non identification des pièces devant être renforcées, bref une notice illustrée qui aurait mérité d’être un peu plus détaillée surtout si l’on s’adresse à des modélistes dont les compétences sont en rapport avec le niveau de difficulté indiqué.

    J’espère avoir montré quand même que, sur la base d’une maquette en papier, on peut se faire plaisir en se livrant à un certain  « pinaillage » et parvenir à un résultat plaisant.

    Dernière remarque : la peinture alu est très fragile et la colle blanche la ternie. Ceci ajoute encore un peu plus de piment à ce montage.


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