• 1:100 MES CREATIONS


    Il est indéniable que l'échelle du 1:100 suscite, actuellement, un certain engouement chez les passionnés par les "Choses de l'air".
    Encombrement réduit, nombre de composants limité, acquisition des modèles peu onéreux (voir gratuit), outillage nécessaire pour les assembler minimaliste...les arguments, en faveur de cette échelle, ne manquent pas.

    Je me lance à mon tour dans cette aventure en vous proposant des modèles "français" originaux, étudiés avec le même soin que ceux créés à des échelles supérieures.

    En espérant que vous aurez autant de plaisir à les assembler que j'en ai eu à les dessiner et à vous en proposer l'histoire.

             

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                 Rappel: toutes les planches sont en téléchargement gratuit et destinées à un usage strictement personnel.

     

      1:100 MES CREATIONS

     

    Stampe. Patrouille de Saint-Yan.

     

    "Un maximum de figures dans un minimum d'espace avec un maximum de grâce"

    A Saint-Yan , le souvenir du Stampe reste lié à celui de la patrouille qui, durant cinq années fera d’innombrables démonstrations de voltige dans le ciel de la Saône et Loire et sous bien d’autres cieux.
    Début 1948, l’école de vol moteur crée par le S.A.L.S. (Service de l’Aviation Légère et Sportive) s’installe à Saint-Yan.
    Les Stampe marqueront l’histoire du centre et contribueront à sa renommée.

     

     

     

     

     

      1:100 MES CREATIONS
    Aérogyre

    Etudié dans les années 30/34 par MM Chappedelaine et Desgrandschamps, l'Aérogyre devait résoudre le problème de l'atterrissage à très faible vitesse. Pour ce, il est fait appel à l'effet de rotor produit par une aile que l'on laisse tourner librement autour de son axe longitudinal.
    Pour une vitesse de croisière de 140km/h environ, l'Aérogyre, en configuration "auto rotation", devait se poser en 45m à 35km/h.
    Le 11 octobre 1934, lors d'essais de mise au point, une pièce se rompit et l'Aérogyre fut détruit, tuant son pilote Roger Rigaud. 

     

     

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    Farman F65 "David"

    Le 22 décembre 1921, le journal l'Auto annonce l'achat d'un Sport Farman par le Président de l'Aéro-Club de la Côte d'Azur (A.C.C.A.), Jean Claude Bernard, pilote d'essais de Farman. Cet appareil est le F65 n°2, immatriculé F-ADFZ. Le moteur est un Anzani de 60cv.

    Le 18 juin 1922, il participe au "Rallye des 104 au 104": 104 membres de l'Aéro-Club de France réunis au 104° km de la route Paris Brest. Sur le pré qui sert de parking, l'appareil, décoré aux couleurs de l'Aéro-Club de la Côte d'Azur est particulièrement reconnaissable.


     

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    Farman F210 "La carte Postale"

    En 1926, sur une idée d'Henri Farman, un fuselage de F65 fut équipé d'un tronçon d'aile de Farman Goliath de 8m (corde 3m) en guise d'aile. Cet avion pour le moins original obtint son certificat de vol en juin et fut engagé dans la coupe Zénith de cette même année avec le numéro 4.
    Lors de cet compétition, piloté par M. Coupet, il effectua un Paris-Lyon-Paris, soit 770km à 116km/h de moyenne.
    N.B: La protection qu'offrait son aile contre la pluie était très appréciée des pilotes!

     

     

     

     

      1:100 MES CREATIONS Lachassagne A.L.7

    En 1937, Lachassagne s'inspire des travaux de Nénadowitch pour créer l'AL7. Biplan de formule simple, à la construction accessible à tout bon amateur. L’intérêt de la formule résidait dans le fait que la gouverne de gauchissement était supprimée, seules subsistaient celles de la profondeur et de la direction. Le déclenchement de la guerre ne permit pas à Lachassagne de faire un  premier vol avant les hostilités. Stocké à l'abri, l'avion traversa la guerre sans subir de dommages et put effectuer son premier vol le 10 septembre 1945. Il volera jusque dans les années 70 puis rejoindra les collections du musée "Espace Air Passion" d'Angers.

     

     

     

      1:100 MES CREATIONSWibault 283 F-ANBL "L'Audacieux"

    Dimanche 2 aout 1936 à 2h45 du matin. Le WIBAULT 283 F-ANBL décolle du Bourget pour un vol postal à destination de Rio de Janeiro. Une première escale est prévue à Toulouse.

    Le mauvais temps ne permet pas un vol direct et l’avion, victime d’un guidage perfectible depuis le sol, apprécie mal sa position. Il se fracasse dans la Montage Noire au sud-est de Toulouse alors qu’il pensait aborder cette ville par l’Ouest. L’équipage trouve la mort dans le crash.

     

     

     

     

      1:100 MES CREATIONSStampe SV4 a "Fleur de Lys" de Jean d'Orgeix

    Dans les années 50/60, Jean d'Orgeix fut, avec Marcel Charollais, parmi les grands champions de voltige aérienne aux commandes d'un stampe.

    Formé au centre de Saint Yan, il obtint le titre de champion national amateur en 1954. Il remporta le "Lockheed Trophy" en 1958 organisé à Coventry et qui tenait lieu de championnat du monde de voltige aérienne.

    Dans ses démonstrations, il allait chercher, en volant sur le dos, un mouchoir posé à 3m de hauteur sur un fil tendu.

     

     


     

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    Farman 121 "Jabiru"

     Farman remporta les quatre Grands Prix des avions de transport (1921 à 1924) organisés par l’Aéro-Club de France, particulièrement les deux derniers avec son quadrimoteur de type F-3x.

    Désigné Farman F-121 et surnommé « Jabiru » il fut le premier quadrimoteur civil mis en service au monde.

    Au début de 1926, la société Farman, au travers de sa filiale S.G.T.A. mis en service quatre « Jabiru » dont le F-AIAU, sur la ligne Paris-Bruxelles-Amsterdam.

     

     

     

     

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    Caudron C232 "Zig et Puce"

     

    En 1930, le Caudron C232 « Zig et Puce » tenta de rallier le Congo depuis la France. Les records aéronautiques sont à la mode.


    Hélas, comme Zig et Puce, l’équipage ne manque pas de hardiesse et le destin contraire s’acharna sur eux et l’aventure se termina au Maroc après moult péripéties.

             

     

     

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    Laté 26 "Spirit of Montaudran"


    Le 10 octobre 1927, les pilotes Négrin et...Mermoz, aux commandes du Latécoère 26-2R F-ESDF, réussirent l'exploit de rallier Toulouse à Saint Louis du Sénégal, d'une seule traite, en 23h30 de vol soit 4270km parcourus à la vitesse moyenne de 192.60km/h.Un exploit qui montra que la traversée de l'Atlantique sud sans escale depuis Dakar était envisageable.

    Il fut baptisé "Spirit of Montaudran" par les mécaniciens ayant préparé l'appareil. Un clin d’œil malicieux à l'égard de Charles Lindbergh qui avait franchit l'Atlantique nord d'une traite, quelque mois auparavant!


      

     

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    Bleriot Spad 27

     

    Le Bleriot 27 F-CMAV fait partie des 5 appareils de ce type mis en service sur la ligne Le Bourget-Croydon où ils opérèrent durant plus d'une année (1920-1921).

     

     Le 3 juin 1921, il est complètement détruit suite à un atterrissage par temps exécrable. Cette mésaventure marqua l’arrêt de l'exploitation régulière des Spad 27 au profit des Spad 23, moins rapides, mais offrant, aux passagers, des conditions de confort bien supérieures.

     

     

     

     

     

     

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    Latécoère 26-2R n°669

     

    Le Latécoère 26 F-AILY servit sur les lignes d'Amérique du sud pour le compte de la C.G.A. (Compagnie Générale Aéropostale) à partir de 1928. Le 19 aout de cette année là, équipé "longue distance" et réservoirs supplémentaires, il traversa sans escale le Brésil d'est en ouest, franchissant 1800 kilomètres en onze heures de vol, reliant Rio de Janeiro à Puerto Suarez en Bolivie. Son pilote n'était autre que Jean Mermoz.

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Bleriot 111 5 "Le sagittaire"

    Le Blériot 111 était un monoplan destiné au transport de 4 passagers dans des conditions confortables (pour l'époque). Dessiné par André Herbemont, Il fut le premier avion français à être équipé d'un train d'atterrissage escamotable.

    Le Blériot 111 effectua son premier vol le 24 janvier 1929. Son ultime version, baptisée Sagittaire, aurait du participer à la course aérienne Londres- Melbourne de 1934, mais le train d'atterrissage, endommagé deux jours avant le départ de la course, le contraint à l'abandon.

    En l'absence d'intérêt commercial pour son type de conception, et après six versions, le Blériot 111 ne dépassa pas le stade de prototype et ne fut pas mis en production.

     

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    Farman 250

    Dérivé, très agrandi, du F-230 de tourisme, le F-250 avait été construit pour le transport de 4 passagers sur une distance pouvant atteindre 2000km. Il était motorisé par un moteur Gnome et Rhône "Jupiter" de 380ch. Homologué en janvier 1932, il reçut l'immatriculation F-ALEG et fut d'abord acquis par la S.G.T.A. puis par Air France qui le jugea instable et trop fragile pour supporter un service régulier. Cette dernière compagnie le réforma en 1934 après seulement 36 heures de vol.

     

     

     

     

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    Peyret Mauboussin type XI

    Le biplace Peyret Mauboussin XI peut être cité comme le prototype français le plus complet de l'avion de tourisme moderne au début des années 30. Aux mains de rené Lefèvre, son propriétaire, le F-AUL effectua la liaison paris Madagascar en 1931, soir 12550 km en onze jours, puis Paris Saïgon en 1932 soit 13 400km en dix jours.

    René Lefèvre a ainsi parcouru plus de 80000km aux commandes de ce petit monoplan de faible puissance, performance remarquable pour l'époque.

                                                                  

     

     

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    Farman 301 "Etoile d'Argent"

    Le Farman 301 n°3 F-AJMH construit en 1930 fut l’un des treize Etoile d’Argent (Silver Star) qui volèrent au sein de la S.G.T.A. Société Générale de Transports Aériens, puis pour le compte d’Air France. Il fut radié en 1935 avec un total de deux mille quatre cent trente trois heures de vol.

    Les Farman 301 (version à moteur Salmson 9Ab) connurent un franc succès car ils étaient, pour leur époque, sûrs (vol avec un moteur arrêté), confortables (huit fauteuils de velours rouges, fenêtres ouvrantes etc), et rapides (200 kilomètres à l'heure).

     

     

     

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    Clinogyre d'Odier et Bessière

    Les années 30 virent le développement d'une aviation dite" de loisir", destinée à séduire un large public. A un coût d'acquisition et d'entretien qui se voulait abordable, s'ajoutait la recherche du maximum de sécurité du vol. Ceci donna lieu au développement de formules originales. Le clinogyre peut être assimilé à une machine a mi chemin entre l'avion et l'autogyre. Vitesses et distances de décollage et d’atterrissage se trouvaient ainsi notablement réduites au détriment de la vitesse de vol.
    Suite au désintérêt manifeste du service technique, le projet fut finalement abandonné.
     

     

     

     

     

      

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    Farman F1020 "la pelle bêche"

    Monoplan expérimental destiné à l'étude des conditions de vol d'une aile à grande profondeur. en principe une telle configuration de voilure, aux qualités aérodynamiques diminuées favorisait la stabilité transversale et amenuisait les risques de perte de vitesse. Par contre les performances étaient limitées à cause du fort coefficient de trainée mais aussi de la faible puissance du moteur (110ch)

    Testé par Coupet fin 1933, le F1020 surnommé "la pelle bêche" reçu les lettres d'identification F-AMOG.

     

     

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    Farman F402

     Le Farman 402 fut construit à près de 70 exemplaires dotés d'un moteur Lorraine 5Pb de 110ch. Avec 3 personnes à bord, pour une masse maxi de 1150kg, il était capable d'atterrir en 150m et d'avoir une vitesses de croisière de 165km/h.