• WIBAULT 74C1 au 1/33

    Il aremplacé le DEWOITINE D1 C1 et est une version navalisée du WIBAULT 7.Equipé de 2 mitrailleuses de capot Vickers de 7.7, 24 exemplaires furent mis en service de 1932 à 1938.

    Il est équipé d’un moteur GNOME et RHONE 9 Ad de 420cv.

     

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    Vous avez déjà assemblé, avec soin des maquettes en papier simples et vous êtes satisfait du résultat obtenu ? Vous aimez les avions et rêvez maintenant de vous attaquer un jour à une maquette hyper détaillée qui vous demandera une quantité non négligeable d’heures de patience pour en venir à bout?

     

    Ca y est. Vous avez attrapé le virus des maquettes papier.

    Mais avant de vous lancer à corps perdu dans le montage d’une telle maquette qui laissera votre entourage béat d’admiration (si, si !), je vous propose le montage d’une maquette de niveau de difficulté intermédiaire qui permettra de passer en revue quelques astuces qui vous aideront dans le montage de votre futur projet.

     

    J’ai jeté mon dévolu sur le WIBAULT 74 C1 de MAREK qui présente plusieurs avantages :

     

    -          Il est à l’échelle du 1/33, échelle dans laquelle se situent les modèles les plus détaillés.

    -          C’est un avion français (cela ne gâche rien) et de plus haut en couleur.

    -          Il regroupe les difficultés classiques : la réalisation d’un moteur apparent, un capot bombé, des gouvernes séparées, une aile surélevée avec des mats, des roues etc.

    -          Il est proposé sur fichier pdf ce qui permettra l’impression des planches autant de fois que nous le souhaiterons sans perte de qualité et dans des grammages de papier adapté.

    -          Le nombre de pièces est limité et comme vous le verrez nous en limiterons encore plus le nombre sans nuire au résultat final.

    -          J’ai déjà assemblé le BLOCH 152 du même créateur et le WIBAULT est conçu de la même façon. Je sais donc où je « met les pieds » ou plutôt « le cutter » !

     

     

    IMPRESSION DES PLANCHES

     

    Celles qui comportent les pièces sont imprimées sur du papier 160g ( DCP de CLAIREFONTAINE pub gratuite). Il est, peut être, un peu plus cher que les autres mais c’est un papier de qualité.

     

    Les planches qui ne comportent pas de pièces sont imprimées sur du papier photocopie 80g.

     

    Certaines planches de pièces pourront être réimprimées sur un papier de ce grammage (papier de qualité la aussi) et je vous le suggérerai au fur et à mesure que nous avancerons dans le montage.

     

     A mon habitude, je réalise en premier tout les sous ensembles (hélice, train, habitacle…) avant de m’attaquer aux éléments principaux que sont le fuselage et les ailes.

    Cela entretient la motivation, d’autant plus que les modèles sont complexes et que le montage va durer un certain temps.

     

    LE POSTE DE PILOTAGE

     

    Aucune indication quand au diamètre des cap à utiliser.

     

    Couples. Ils devront être détourés en éliminant la totalité du trait de leur contour. Si vous allez un peu au delà, ce n’est pas grave. Il vaut mieux avoir un peu de jeu lors de la mise en place du revêtement.

    Ne pas se fier à la vue éclatée page 6. La structure latérale 15 est représentée inversée. Le renfort oblique est à orienter dans le même sens que 14.

     

    Siège : cap 5/10 pour la structure du dossier. Les boucles du harnais ont été ajourées.

     

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    Manche : cap 10/10. Si vous respectez la longueur indiquée page 5, il ne passera pas sous le tableau de bord

     

    Tableau de bord : les cotés sont à rabattre sur la structure latérale. La partie basse du tableau est, à mon avis, le support de compas et, de ce fait, doit être rabattue horizontalement, ce qui permet le débattement du manche, sinon le manche est trop long et ne peux pas passer sous le tableau de bord. Je n’ai pas trouvé de documentation infirmant ou confirmant cette hypothèse.

    Tous les cadrans ont reçu une goutte de KRISTAL CLEAR (à défaut de colle à bois blanche) qui leur donne une certain bombé brillant.

    Le tableau de bord est à mettre en place après collage du cadre C sur le plancher.

     

    Palonnier : cap 10/10 mise en forme.

     

    Roue de trim: Le positionnement du repère 14a, que je suppose être la roue du trim pose problème. Si l’on se réfère à la vue éclatée page 6, il semble se positionner au bout d’une excroissance de la structure latérale. Par contre, son emplacement est matérialisé sur la structure 14 beaucoup plus en avant. Dans le doute, j’ai respecté cette dernière position.

     

    Retouche peinture : gris acrylique LC18 de LIFECOLOR. Un » poil » clair quand même.

     

    Réalisme : A mon habitude, j’ai positionné le manche « à piquer » et le palonnier orienté d’un coté ce qui obligera à mettre les gouvernes concernées dans des positions adéquats.

    Ne pas oublier la bouteille (oxygène ?) située à droite du siège, contre la cloison dorsale.

    Une amélioration possible et simple à réaliser serait d’ouvrir le plancher de part et d’autre du manche et de figurer les câbles de commande de la dérive par de la cap 3/10.

    Certaines petites pièces sont difficiles à rouler (poignée du manche, support cylindrique du palonnier etc.) du fait de l’épaisseur du papier.  Deux solutions : réimprimer la planche sur du papier 80g ou alors appliquer la technique du « délaminage » Voir « petits tubes de papier » dans la rubrique « tour de main ».

     

    LE MOTEUR

     

    Cylindres : les rondelles « a » sont découpées à l’emporte pièce. Les cylindres sont roulés sur une surface appropriée (dos de tapis de souris) à l’aide d’un bout de cap de 30/10. Le collage se fait bord à bord et renforcé par une bandelette de papier fin en lieu et place des renforts « b et d ». Voir » alternative aux pattes de jonction » dans la rubrique » tours de main » pour ceux qui ne connaissent pas cette méthode.

    Les culasses viennent coiffer les cylindres.

     

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    Caches culbuteurs Repère« 7 ». Ils sont irréalisables tels que préconisés (ou alors il faut me montrer). Les pièces « a » ont été simplement collées sur une chute de carton d’épaisseur appropriée, mises en forme, peintes en gris et collées sur les culasses.

     

    Carter : pas de problème particulier. Penser à y percer les différents trous (tiges culbuteurs et tubulures).

    Tubulures : Elles sont réalisées en fil de soudure à l’étain diamètre 1.4mm. Elles reçoivent une couche de peinture brun rouille et une touche de noir à leur extrémité. Il est suggéré de les réaliser en gaine électrique mais après quelques essais non concluants (particulièrement au niveau du raccord en « Y » des tubulures 9), j’ai opté pour l’étain plus aisé à mettre en œuvre. Collage cyano et accélérateur. Dommage que les photos du moteur réel ne sont pas légion elles auraient permis de travailler un peu plus les hauts des cylindres bien apparents après la pose du plastron.

     

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    L’HELICE

     

    Si noyer une cap dans les pales (comme préconisé) peut, convenir pour des hélices métalliques je trouve cette solution inadaptée pour des bonnes « batteuses » en bois comme c’est ici le cas.

    De plus, malgré tout le soin apporté, on devine l’existence de cette corde à piano une fois les pales terminées son emplacement étant marqué lorsque l’on colle de part et d’autre les faces des pales.

    Les plus réalistes sont proposées constituées d’un empilage de couches de carton, toutes de formes différentes, rendant au mieux le volume et le vrillage des pales.

    Un des plus beaux exemples est l’hélice du BB NIEUPORT de GPM dont la présentation est proposée sur ce blog.

     

     

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    Ne voulant pas me résoudre à la solution préconisée, j’ai opté pour la réalisation d’un noyau de carton profilé et pris en sandwich entre les faces des pales.

    Un bout de cap de 10/10 et d’1 cm est noyé au pied de la pale et servira à encrer cette dernière dans le moyeu.

     

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    Il suffit de réimprimer la planche des pales sur du papier ordinaire, voir en noir et blanc pour les plus économes. Une face de pale est collée sur du carton de 1mm et l’ensemble mis en forme par ponçage.

    La réalisation de tels noyaux ne vous prendra que quelques minutes pour un résultat » un peu » plus réaliste. La suite du montage de l’hélice est classique.

     

    CAPOT MOTEUR

    Je n’ai pas utilisé les revêtements intérieurs 33a et 34a pour deux raisons.

    La première est que leur mise en place est quasi impossible et que leur emploi serait un gène plutôt qu’autre chose dans la mise en forme du capot.

     

    La photo montre le capot tel que je l’ai réalisé et si vous voulez arriver au même résultat suivez mes conseils.

     

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    Les pièces 33 à 35 sont mises en forme et fermées par collage bord à bord.

    Ces éléments seront ensuite collés entre eux en procédant par de petites zones de collage. Le secret de la réussite : laissez sécher ! Rien ne vous empêche de faire un collage et le temps que cela sèche de faire autre chose.

    Sur un tel modèle, il y a de quoi s’occuper à coté.

    Bien entendu, ces collages sont renforcés par de fines languettes de papier. Voir paragraphe sur le moteur.

    Une fois l’ensemble bien sec on le mettra en forme à l’aide d’un outil arrondi en interposant le capot entre cet outil et une surface dure.

    Dans mon cas l’extrémité plastique d’un manche de cutter.

    On fera parcourir cette surface à l’outil en appuyant modérément. Plus facile à faire qu’à décrire. J’ai peint l’intérieur en gris foncé (n° 27 acrylic de HUMBROL)

     

    LES GOUVERNES

     

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    Si leur renforcement intérieur est une bonne idée limitant les risques de vrillage (j’utilise aussi cette méthode pour mes créations), l’insertion d’une cap en « U » est superflue.

    Cette cap est destinée à ficher les gouvernes dans les plans fixes correspondants.

    Nos maquettes n’étant pas des jouets, ont peu obtenir un résultat identique par deux points de colle placés judicieusement sur le bord d’attaque des gouvernes.

    Bon joueur, je les ai malgré tout conservées. Elles sont réalisées en cap 5/10.

    Les nervures d’extrémités de chaque gouverne ont été contrecollées sur du carton 5/10.

    Cela contribue à éviter l’écrasement de la gouverne lorsque vous allez coller le revêtement au niveau du bord de fuite. Bien entendu une mise en forme préalable des bords d’attaque du revêtement est nécessaire avant tout collage.

    En ce qui me concerne j’ai utilisé une chute d’une vingtaine de cm de cap 20/10.

    Si vous ne l’avez pas encore constitué je vous conseille de jeter un œil à la rubrique « galber le papier ».

    Le matériel en photo me sert toujours 10 ans après….

     

    LES AILES

     

    Copier  l’avion grandeur est souvent une bonne solution. L’aile est constituée d’une structure  sur laquelle viendra se positionner le revêtement.

    Nervures et longerons sont à reporter sur du carton de 1mm. Il manque deux nervures 40E que vous devrez réimprimer !

     

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    Cette structure devra être assemblée avec soin sur une surface bien plane si l’on veut obtenir une structure bien rigide garante d’absence de vrillage d’autant plus que l’intrados du profil accuse en creux très prononcé.

    A noter que l’extrados de l’aile est horizontal.

    Je suggère de combler avec du carton de 1mm tous les espaces disponibles ce qui accroitra encore un peu plus la rigidité.

    Tous les revêtements seront préalablement mis en forme.

    On positionnera en premier le revêtement central de l’aile, suivi du plus important (en dimension).

    Les fermetures des bords de fuite 43 seront renforcées par du carton 5/10 puis collés à l’intérieur des revêtements au moment de la mise en place de ces derniers.

    Avec un minimum de soin et de patience, la réalisation de l’aile, malgré la complexité due au profil évolutif, ne pose pas de problème particulier.

     

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    Les ailerons sont assemblés en suivant le même principe que les autres gouvernes et seront collées sur l’aile. Il est possible de leur donner une position différente que dans le prolongement du profil auquel cas il faudra penser à coller le manche incliné du coté correspondant.

     

    A l’extrados de l’aile figure une sorte de boitier profilé que nous rajouterons plus tard.

     

    FUSELAGE

     

    Le principe est de réaliser une structure rigide sur la quelle viendra se coller le revêtement. C’est une excellente méthode que j’ai adoptée pour mes créations (même au 1/66) car elles garantie un fuselage non vrillé.

     

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    Nous commencerons par assembler l’arrière du fuselage.

    Les revêtements intérieurs sont contrecollés sur du carton 5/10 (par exemple). Les différents couples sont mis en place après ajustement de leurs contours (zone d’encastrement).

    Reste à habiller cet ensemble de son revêtement extérieur.

    Le seul problème est qu’il faut poncer le contour des couples de façon que le revêtement extérieur  recouvre « pilepoil » la structure, ce qui demande soin et patience.

     

    Vu les formes simples de ce fuselage j’ai essayé une autre méthode que j’ai imaginée pour un modèle que je suis en train de dessiner et qui présente, lui aussi, un fuselage aux formes simples.

     

    Je ne conserve que le couple F, le couple G est éliminé. Celui-ci sera découpé à l’extérieur des décrochements latéraux et inferieur prévu pour les encastrements. Ne pas oublier l’évidement central.

    Le fond (extérieur) est contrecollé sur du carton 5/10, et le couple F sera donc à diminuer, en hauteur, de la même épaisseur.

     

    Après avoir roulé le dos du revêtement, on le colle latéralement sur les champs de la partie inférieure ce qui permet un ajustement précis. On obtient donc une sorte de tube. Ce tube sera fermé à l’arrière par l’étambot de la dérive. L’astuce consiste à fixer provisoirement  le couple F, en utilisant son trou central, sur un tube de diamètre légèrement inférieur. Interposer du papier, roulé sur le tube, pour rattraper la différence de diamètre et obtenir un léger serrage. La périphérie du couple sera encollée et glissé à l’intérieur du fuselage jusqu’à ce qu’il coince légèrement. Après séchage on retirera le tube qui nous aura servi à le positionner.

     

    Des habillages internes, on ne récupérera que la partie visible par le trou de l’habitacle. Ceux-ci seront collés sur la face interne des revêtements intérieurs.

     

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    Ce sera au tour des couples de l’habitacle à être ajustés, puis celui-ci sera glissé et collé à l’avant de notre fuselage. Attention à ce que le couple C ne soit collé que sur la moitié de son épaisseur, l’autre moitié recevant le bord du capotage 21. A ce  stade on peut fermer le trou de l’habitacle et mettre en place la garniture 27.

     

    La réalisation du nez ne pose pas de problèmes particuliers. On veillera à ce que les couples A et B soient identiques pour assurer une bonne continuité du carénage moteur sur le fuselage.

     

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    Le nez pourra recevoir l’ensemble moteur et les mitrailleuses 28 qui seront roulées sur une tige de diamètre approprié après avoir « délaminé » copieusement le papier.

    Comme pour d’autres petits éléments, la méthode suggérée avec patte de jonction et enroulement autour de deux rondelles est impossible à mettre en œuvre.

    Expliquez moi comment vous réalisez le canon (26b) ! Et en plus, il y a un croquis explicatif !

    Au risque de me répéter, je ne comprends pas que, sur un tel modèle, sommes toutes de bon niveau, de telles solutions puissent être proposées.

    Bref.Les mitrailleuses seront collées en place et coiffées des carénages 29. Un micro tube (aiguille de seringue) en figurera les bouches.

     

    Pare brise : Il recevra un vitrage transparent. Les patrons sont fournis sur la planche 2.

    On peut aussi se contenter des pièces bleutées proposées, mais ce serait dommage compte tenu de la facilité de mise en œuvre.

    Le collage des vitrages à l’intérieur de l’armature sera fera à la cyano gel avec juste ce qui est nécessaire pour les fixer.

     

    LE TRAIN D ATERRISSAGE

     

    ROUES

     

    Je ne m’étendrai pas sur la méthode que j’utilise pour réaliser les roues.

    Elle est facile à mettre en œuvre, rapide à exécuter et donne le résultat escompté. Voir « des roues bien rondes ».

    Pour les pinailleurs un plat figurera l’écrasement du pneu au sol…Pardon, sur le pont d’envol !

     

    Les pneus seront peints en gris très foncé (pas noir pour plus de réalisme).

    J’utilise pour ma part un flacon de HOBBY COLOR n°77 (noir de pneu) acheté il y a plus de 20 ans….

     

    Si j’ai utilisé de la cap de 1mm (il n’y a pas de diamètre préconisé sur les planches) pour les jambes principales, je suggère l’utilisation de cap de 0.8mm pour la réalisation des différents tirants.

    Pour pouvoir rouler les pièces 55, 56 et 60 sur les cap correspondantes, il est préférable de réimprimer la planche 6 sur du papier moins épais (ordinaire de 80g) et de découper les pièces en laissant, d’un coté, une marge de 1mm, ce qui donnera « un peu de gras » pour l’enroulement.

     

    LA MISE EN CROIX

     

    Tous les différents mats auront été préparés à l’avance.

     

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    J’ai réalisé un bâti de montage en chutes de carton plume que j’avais sous la main (on peut aussi utiliser du carton fort ordinaire ou tout autre matériau suffisamment rigide).

    Procéder avec méthode en commençant par le support central de l’aile, puis les mats obliques.

    A la suite de quoi on procédera à la mise en place du train et de ses différents renforts.

    Tous les collages seront effectués à la cyano gel qui laisse un minimum (vraiment mini) de temps pour l’ajustement contrairement à la cyano fluide dont la prise est instantanée. On mettra ensuite en place le sabot arrière.

    L’appareil pourra retrouver une configuration normale (sur le ventre) qui permettra de coller les roues en respectant leur léger pincement vue de face.

     

    C’est le moment de positionner les différents petits équipements : marche pieds, prises d’air etc. et de s’apercevoir que la crosse d’appontage 61 ne figure sur aucune des planches.

    Il va donc falloir la fabriquer avec les moyens du bord.

    Pour ma part j’ai utilisé une méthode luxueuse en la redessinant et en la mettant en couleur sous AUTOCAD, mais vu sa simplicité il est tout aussi rapide de la découper dans une chute de carton 1mm et de la peindre.

     

    Vous etes venus à bout de ce WIBAULT 74 C1...Bravo!  Vous pouvez vous lancer dans la réalisation de modèles plus complexes avec un maximum de chance de réussite. Le seul mot d'ordre: y prendre un maximum de plaisir!

     

    Pour finir quelques photos de l'oiseau sur mon tarmac préféré de Saint papoul Airport.

     

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