• .....ou comment la marine ancienne vient au secours des avions en papier!

     

    HAUBANAGE

                                                                         Un exemple de  haubanage bien fourni  (Caudron C128)

    Réaliser un haubanage réaliste sur une maquette d'avion en papier a toujours été pour moi un casse tête, du moins jusqu'à ce que je fasse la connaissance, à l'exposition de Tarbes, de Jacques Maillière, maquettiste de talent, spécialiste de la marine ancienne (http://modelisme.arsenal.free.fr/jacquesmailliere/fichefleuron.html). Un artiste.

    Le problème:

    Indépendamment du manque (relatif) de rigidité d'une maquette en papier, la sensibilité de ce matériau à l'hygrométrie m'a fait écarté tout ce qui est fil souple ( nylon, crin ou autre) pour la réalisation du haubanage de mes maquettes d'avions au 1/66.

    A mon sens, la seule solution passait par l'utilisation de fils rigides  contribuant à  garantir la stabilité de forme de la maquette.

    En aviation grandeur, le diamètre minimum des câbles utilisés est de l'ordre de 3mm (câbles de commandes des gouvernes sur avion léger par exemple) soit un diamètre de 1/10 mm à l'échelle du 1/66.

    Diamètre 1/10

    On trouve de la cap de 1/10 dans le commerce. Elle est livrée en bobine et conserve un" joli galbe" lorsqu'on la libère de son bobineau. Quant à la redresser : c'est pratiquement mission impossible.

    En supposant quand même que vous y parveniez..... elle devient quasi invisible une fois posée sur la maquette et n'apporte rien, mis à part une bonne dose d'autosatisfaction.

    Par expérience, il ne faut pas descendre en dessous d'un diamètre de 2/10 qui donne un bon rendu visuel au 1/66 , même si ce diamètre, dans certains cas, est un peu fort pour l'échelle.

    Diamètre 2/10

    Comme le font les maquettistes plastique, il y a possibilité d'obtenir des fils de tout diamètres par étirement d'une tige plastique au dessus d'une flamme. Généralement on utilise le plastique des grappes de moulage d'une maquette, une fois les pièces de la maquette détachées (bien sur). L'opération, aisée en apparence, demande un minimum d'entrainement. Avantage: le plastique peut aisément être peint de la couleur souhaitée. 

    Une autre solution concernant les petites longueurs: les aiguilles acier d'entomologistes. Elles sont de couleur noire et leur longueur utile est de 35mm. Ne présentant aucun risque de flambage, elles contribueront à la rigidité de votre maquette et pourront aussi éventuellement être peintes. Mais quelle solution pour les longueurs supérieures à 35mm?

    Il y a donc la solution que m'a indiquée Jacques Maillière et qu'il a mise en œuvre pour le montage de certaines de mes maquettes. Et oui, Jacques a été séduit par l'originalité de mes modèles et n'a pu  résister au plaisir de s'y essayer....avec brio, mais ceci est une autre histoire.

    Le haubanage est réalisé en fil de bronze (alliage de cuivre et d'étain) que l'on peut se procurer en bobines de 250g (950m.....il y a de quoi faire!)

                 HAUBANAGE    HAUBANAGE  

                               Léger dépolissage au papier abrasif 400                                        Recuit du fil de bronze sous légère tension                        

    La première opération consistera à le redresser. Pour ce, après avoir fait coulisser le fil entre deux feuilles de papier de verre très fin (400 par exemple) pour en nettoyer la surface, on le recuit en le chauffant tout en le maintenant légèrement tendu. Pour ma part, j'en saisi les extrémités avec de petites pinces et tout en maintenant une certaine tension je le fais circuler (un aller suffit) au dessus de la flamme d'une bougie. Attention à la vitesse de déplacement car, si trop lente....le fil fond!

                 HAUBANAGE                         HAUBANAGE 

                         Chiffon doux pour enlever le noir de fumée (bougie)                  Patine  par bain de Tourmaline et essuyage final

    Après avoir débarrassé le fil de la suie déposée par la bougie à l'aide d'un chiffon ou un bout de papier essuie-tout, le fil est trempé dans un bain de tourmaline. Une dizaine de secondes suffisent pour le patiner et lui faire prendre une couleur acier (dite canon de fusil par les antiquaires). J'ai utilisé la tourmaline pure, mais rien n' empêche de la diluer à l'eau par soucis d'économie. Il faudra juste ajuster le temps de trempage.

    L'utilisation du fil de bronze présente un autre avantage non négligeable. Il se soude facilement à l'étain, ce que ne permet pas le fil d'acier.

    Diamètre 3/10

    On peut se procurer assez facilement de la corde à piano (cap) de ce diamètre (et au dessus) dans les magasins de modèles réduits. On peut y trouve aussi du fil de cuivre ou de bronze en petit diamètre (3/10 minimum) . Ces matériaux ont l'avantage d’être proposés en tiges de 1m bien rectilignes (du moins les choisir telles quel!)

    Pose du haubanage (tous diamètres)

    Chaque fois que possible, je marque les points d'encrage des haubans sur le papier par une petite empreinte faite avec la pointe d'un foret de diamètre légèrement supérieur à celui du hauban à poser (3/10 pour un hauban de 2/10).

    HAUBANAGE

                                    Outillage: compas à pointes sèches, cutter pour couper le fil de bronze (et pierre d'affutage), aiguille, colle.

    La longueur du hauban est déterminée avec un compas à pointes sèches. Le fil de bronze est coupé à l'aide d'un cutter sur une surface dure pour avoir une coupe bien nette, puis ajusté en longueur. Inconvénient : la nécessité de redresser le fil de la lame du cutter  régulièrement à la pierre à aiguiser pour lui conserver son tranchant. Le collage se fait par de micro gouttes de colle à bois déposées au préalable dans les empreintes à l'aide d'une aiguille (par exemple). Une fois le hauban posé, de la pointe de l'aiguille, on "travaille" la micro goutte de colle de façon à lui faire épouser le pied du hauban. Tout cela se fait à la loupe, bien sûr, mais est plus difficile à expliquer qu'à faire. Pour cette opération j'utilise de la Tamiya Craft Bond (pub gratuite) dont la viscosité s'apparente à celle du yogourt. Cette colle me sert aussi à coller les verrières en rhodoïd et ne laisse aucune trace après séchage, contrairement à la cyano qui laisse une tache brillante. Bien sûr on peut utiliser de la colle à bois classique, reste à lui donner la bonne viscosité: ni trop liquide, ni trop pâteuse.

    Fournisseurs pour le bronze et la tourmaline

    Ci dessous, toute pub mise à part, les fournisseurs indiqués par Jacques auprès de qui je me suis procuré le bronze et la tourmaline. Le bronze vous reviendra à une vingtaine d'euros et à peu près autant pour la tourmaline. Attention aux minimas de commande et aux frais de port qui auront vite fait de grever la facture, si vous optez pour une livraison à domicile.

    Pour la tourmaline:

    LAVERDURE & FILS

    58 rue traversière 75012 Paris

    laverdure@laverdure.fr     www.laverdure.fr

    Pour le fil de bronze:

    WEBER METAUX

    34 rue Maurice Gunsbourg 94200 Ivry sur seine

    Epilogue

    J'ai réalisé l'intégralité du haubanage, particulièrement complexe, du Caudron C128 en appliquant cette méthode. Certes, la réalisation d'un tel haubanage nécessite un certain temps, mais avec un peu de méthode, on en vient facilement à bout.

    Et concernant la méthode en particulier, selon l'expression consacrée:    "l'essayer c'est l'adopter".

    Bons vols.

     

     


    votre commentaire
  •  

    CAUDRON C128  F-AHEC

      Le Caudron C128.

    La cellule est celle du C127 motorisée par un moteur Salmson 9AC de 120ch (au lieu du Le Rhone de 80ch). Ayant existée en version triplace, on peut supposer que cette modification fut rendue possible par le surcroit de puissance.

    Un peu d'histoire.

    Qualifié de "raid" dans certains journaux de l'époque, ce voyage s'apparente plus à une randonnée de grand tourisme, ce qui n'enlève rien au mérite de ceux qui l'ont accompli.

    Il s'est déroulé du 2 mars au 7 septembre 1928.

    Le Caudron C128 F-AHEC, a été frêté par le quotidien "Le Petit Parisien" et la société de cinéma "Paramount" (d'ou son surnom P.P.P.) dans le but d'effectuer un reportage cinématographique en Afrique.

    Le pilote Mauler était secondé par Baud. L'opérateur cinématographique avait pour nom Cohendy.

    Le raid couvrant 35000km était initialement prévu sur 2 mois, en 32 étapes de l'ordre de 450 km en moyenne. En fait, il prit 5 mois à la vitesse moyenne de 120km/h. Le trajet longeait la cote le long du golf de guinée, puis les cotes occidentales du sud de l'Afrique.

              CAUDRON C128 (1925)      CAUDRON C128 (1925)     CAUDRON C128 (1925)                         Baptème de l'avion                                         C'est le départ                                           Installation de la caméra                                                                                                                                                                                De gauche à droite: Cohendy, Mauler et Baud

    Le Caudron a quitté Le Bourget le 2 mars à 12h30 après avoir été béni par le Cardinal Dubois. La première étape fut Chateauroux après une halte forcée à Orléans compte tenu d'un vent violent. Le 3 mars il se posait à Toulouse (Les Ailes 08/08/1928)

                                                                                      

    CAUDRON C128  PARIS - LE CAP - PARIS

                                                                                            35000km en avion de tourisme!

    Barcelone fut atteint le 5 mars. Après une journée de pose, se fut Alicante le 7 et Malaga le 8 puis une immobilisation forcée dans l'attente de conditions météo favorables pour la poursuite du voyage en suivant le trajet des lignes Latécoère (Les Ailes 15/03/1928).

    Le 16 mars ils se posaient à Agadir. Après une étape à Casablanca, ce fut Cap Juby atteint le 18.(Les Ailes 22/03/1928).

    Le 19, atterrissage à Port Etienne après une escale à Villa-Cisnéros pour ravitaillement. Le 20 ce fut l'arrivée à Dakar après étape à Saint Louis (Les Ailes 29/03/1928).

    Peu de temps après avoir décollé de Dakar, une avarie au circuit d'huile les obligea à se poser en pleine brousse....ce qui leur permit de faire connaissances avec les us et coutumes locales! LIRE (Les Ailes 06/09/1928).

    Le vol se poursuivit à travers le Sénégal et la cote de Guinée. A Boma, au Congo belge, Cohendy abandonne l'expédition pour suivre une visite du Roi des Belges, sources de belles fantasias et de grandes chasses éminemment photogéniques.

    Mauler et Baud arrivèrent au Cap le 3 juillet tout en prenant des films à l'aide des opérateurs locaux. L'accueil en Afrique du sud fut particulièrement enthousiaste et les journaux, dont le "Star" de Johannesbourg, leurs consacrèrent de longs articles élogieux.

    Le Cap fut quitté le 11 juillet en remontant la cote de l' Atlantique et en effectuant une large boucle au dessus des terres pour regagner la cote de guinée au niveau de Libreville, puis de la longer jusqu'à Dakar. Casablanca fut rejoint par bateau avec leur avion, étant donné la situation créée par l'emprisonnement des pilotes de l’Aéropostale: Reine et Serre par les Maures, et l'interdiction de survoler la Mauritanie.

    Décollage de Casablanca le 29 aout pour atterrir à Toulouse le 1er septembre après avoir fait étape à Malaga, Alicante et Barcelone.(Les Ailes 06/09/1928).

    De Toulouse, Mauler et Baud gagnèrent Orleans le 6 septembre, puis se posèrent au Bourget le 7 à 16h35 ou leur avait été ménagée une fort aimable réception par les soins du "Petit Parisien" et de la "Paramount" (Les Ailes 13/09/1928).

    A la manière des "tabloïdes" de nos jours, Le Petit Parisien relata sur quatre épisodes, (non sans un certain humour), quelques péripéties advenues à notre équipage dans une rubrique en 5 épisodes intitulée : "9000 LIEUX DANS LES AIRS " que je vous invite à découvrir en cliquant sur les liens ci-dessous:  

                                                                                      Episode 1et2      Episode 3et4        Episode 5

        CAUDRON C128  F-AHEC                     CAUDRON C128  F-AHEC                                                   Bien entendu l'évènement a été exploité, au plan publicitaire, dans la presse aéronautique!            

     Documentation:

    C'est là que le bât blesse. Hormis quelques photos de ce type de Caudron, impossible de mettre la main sur le moindre plan 3 vues. On notera quand même que cet appareil présente beaucoup de similitudes avec le Caudron C60, tant au niveau forme que de la disposition générale des commandes et la disposition du haubanage. Un C60 agrandi pour devenir triplace en quelque sorte....

    On relève dans l'ouvrage d'André HAUET: "Les Avions Caudron", outre une belle photo du C128 objet de cette maquette, quelques caractéristiques dimensionnelles qui vont être utiles pour en redessiner le plan à partir de celui dessiné pour la maquette du C60.

    La Maquette:

    Outre le fait que cette maquette soit inédite ( le Caudron C128 n'a jamais été produit à ce jour en maquette plastique, à ma connaissance), comme pour le Caudron C60, la réalisation de son haubanage est un "plat de choix". Il m'offre l'opportunité de tester une nouvelle méthode de réalisation.

    Le montage:

    Quelques photos concernant le montage sont regroupées sur une page spécifique à laquelle vous accéderez en cliquant sur ce lien suivant:

    ACCES PHOTOS MONTAGE

    Le moteur:

    Il reprend certains éléments du Clerget 9 cylindres du Caudron C60  F-AGDH de Robert Landiech en particulier le carter (photos 1 et 2). Difficile de rentrer trop dans les détails d'un berlingot de 13mm de diamètre! Ceci dit le moteur Salmson présente des particularités qu'il convient de reproduire, voir d'évoquer: la forme des culasses (en forme de V) et surtout l'anneau du collecteur d'échappement (photo 3).

    Ce dernier peut être tiré d'un bout de cap roulée sur sur une queue de pinceau mais je préfère le fil de cuivre plus facile à mettre en œuvre. De plus, cela permet de le fermer par un point de soudure à l'étain. Pour faciliter la mise en place des tubulures qui le relie aux cylindres, cet anneau est collé sur la pièce (E3) puis cette dernière est évidée en son centre. Reste à mettre en place l'anneau et à "tortiller" chaque tubulure pour qu'elles se raccordent au mieux aux cylindres (plus facile à dire qu'à faire). Une autre solution plus élégante aurait été de réaliser ces tubulures en fil souple puis de les peindre. Voir en fil de cuivre soudé, mais dans ce cas, bien qu’envisageable, je pense que mon niveau d'incompétence est atteint.

    Le fuselage:

    N'ayant aucun élément concernant l'aménagement de l'habitacle, j'ai imaginé quelque chose de plausible fonction des documents en ma possession. Pilote en place avant (penser à mettre le manche à balai dans une position cohérente par rapport à la position retenue pour la gouverne de profondeur), le navigateur en position intermédiaire avec un tableau de bord minimaliste et le caméraman à l'arrière le pied de la caméra entre ses jambes.

    Au prix de quelques complications (je ne peux m'en empêcher), je vous propose un aménagement du poste de pilotage plus réaliste et plus dans l'esprit de ce qu'il devait être en supprimant le couple S5. Le poste du navigateur se voit ainsi doté d'un manche et d'un palonnier permettant au navigateur de relayer le pilote sur les longs trajets (photos 4 et 5). Cette option ne figure pas sur les planches mais est réalisée à partir des éléments figurants sur celles-ci.

    Tous les sièges sont dotés de ceintures  rapportées, ce qui permet de leur donner des positions différentes suivant l'inspiration du moment. J'aime bien.

    Les revêtements des différents tronçons sont préformés et collés bord à bord. Une languette de papier fin sécurise le collage (photo 6).

    Le nez est constitué des éléments 1 et 2. Ces éléments sont collés bord à bord et l'élément 1 est "travaillé" par l'intérieur pour atténuer la forme conique en s'approchant au mieux d'une forme plus sphérique (photo 7).

     L'aile:

     Les ailes sont mises en forme suivant une méthode déjà décrite et les demi ailes inférieures brochées de part et d'autre du fuselage (photo 9).

    La mise en place des mats (et du haubanage), même avec l'aide d'un "chantier de montage", demeure une opération délicate.

    Pour cette maquette, j'ai adopté un mode opératoire qui consiste à monter, dans un premier temps, les mâtereaux et leur haubanage sur le fuselage. Le bout de tige qui dépasse des mâtereaux en partie supérieure est arasée (photo 9). Les mats sont positionnés et collés à l'intrados de l'aile supérieure (photo 10) puis l'ensemble aile supérieure/mats est présentée au dessus de l'aile inférieure puis collé en assurant un équerrage de l'ensemble et sans se soucier de l'ensemble mâtereaux de la cabane qui se positionnera de lui même. ce dernier sera "verrouillé" en position par une goutte de colle. Restera à positionner le haubanage inter-mats principaux.

    Comme pour tout biplan, un bâti succinct est à prévoir, au moins pour la pose des mats et des haubans inter mats.

      Stabilisateur et dérive:

    J'ai opté pour conserver l'ensemble stabilisateur d'un seul tenant, mais en effectuant une saignée le long de l'articulation à l'intrados pour donner un peu de piqueur au volet de profondeur. Par contre la dérive est en deux parties (partie fixe et mobile séparées).

    Les renvois des commandes sont mis en place et les passages des différents câbles pré percés (photo 11).

    Le train:

    Les roues sont à mon habitude mises en forme en les tournant sur une mini perceuse. C'est simple, propre, rapide etc

    Les jambes de train sont tirées de fils de cuivre soudés à l'étain et mis en forme (photo 12).

    L'hélice:

    Attention à l'orientation des pales (sens de rotation horaire vu place pilote).

    La caméra:

    Pas bien grosse à cette échelle mais élément indispensable à notre Caudron. Je suppose que la camera était équipée d'un trépied pliant. J'ai donc remplacé la pièce (C3) par un faisceau de 3 tiges de cap de 3/10 contrecollées et peintes couleur bois pour représenter le trépied replié. Bien entendu cela ne se remarque pas, mais quelle satisfaction d'avoir opté pour une solution plus conforme à la réalité.

    Pour les puristes, au vu des photos, la caméra serait une "Debrié Parvo" (ou une "Interview") très utilisée par les reporters de l'époque (info de Pierre Gauriat).

    Le haubanage: (zen attitude indispensable!)

    C'est le plus" fourni" qu'il m'est été donné de réaliser à ce jour. (photos 13 à 17).

    Pour une première fois, j'ai utilisé du fil de bronze 2/10 en suivant le mode opératoire suivant:

    Le fil de bronze est recuit pour lui donner sa rectitude (il est livré enroulé sur une bobine) puis passé dans un bain de tourmaline qui le patinera et lui donnera une teinte acier (plus réaliste que la couleur bronze).

    Tout le haubanage est collé à la colle à bois qui a l'avantage de devenir transparente et gardant une certaine souplesse une fois sèche.

    Avec cette méthode, je pense enfin détenir" l'arme absolue" pour la réalisation des haubans sur mes maquettes au 1/66. Un grand merci à Jacques Maillière qui me l'a indiquée ( http://modelisme.arsenal.free.fr/jacquesmailliere/fichefleuron.html).

    J'ai rédigé un tuto détaillé à l'attention de ceux qui voudraient se lancer dans l'aventure  VOIR

     

      Téléchargement (Downloading):

     Téléchargement des 3 planches (dont 1 recto/verso) au format A4, 2Mo environ la planche.

     PLANCHE 1    PLANCHE 2    PLANCHE 3 recto   PLANCHE 3 verso    PLANCHE 4

    ou sur le site de mon ami Pierre:  

    http://pierreg.free.fr/carton/projet/myproj.htm

     

    Quelques photos de la maquette.

    CAUDRON C128  F-AHEC   CAUDRON C128  F-AHEC CAUDRON C128  F-AHEC

    CAUDRON C128  F-AHEC CAUDRON C128  F-AHEC CAUDRON C128  F-AHEC

     

    Et pour en savoir plus:

    ci- dessous, des extraits de journaux d'époque qui m'ont servi à la présentation de ce modèle. 

    L'Aéronautique   Extraits

    L'Aérophile         Extraits 1   Extraits 2

    Les Ailes            Extraits 1   Extraits 2

     

    Mes autres modèles d'avions CAUDRON:  VOIR 

     Bons vols!

     

     

     


    2 commentaires



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires