• Le MORANE AI

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    Ce modèle dormait dans un tiroir et je trainais des pieds pour le monter. Un peu trop basique à mon gout. En fait il est sensiblement du même niveau de difficulté que le MORANE type N que je vous ai déjà présenté et, tout compte fait, il trouve bien sa place à coté de ce dernier. Encore un avion Français… re-cocorico !
     
    Ce coup ci, il va falloir mettre la main au porte-monnaie. QUEST en propose un aux couleurs belges. Le prix, raisonnable, ne vous ruinera pas : environ 3€. Alors, laissez-vous tenter.

    LE MODELE

    Le modèle est simple. L’habillage du cockpit est sympa. Toutes les astuces mises en œuvre dans la construction du Type N seront reprises ici, en particulier pour la réalisation  des haubans en cap. La seule petite nouveauté : des ailes dites « parasol » très faciles à monter mais un peu plus de haubans. On ne peut pas tout avoir !

    J’ai trouvé le papier un peu trop épais, cela nous obligera à lui appliquer des cures d’amincissement à certains endroits pour rendre le modèle plus réaliste.
    Pour une fois, et contrairement à mon habitude, les gouvernes ne seront pas représentées braquées. Je m’en expliquerai à la fin de l’article.    

    La planche de montage est très explicite et très bien faite. Sa lecture ne devrait poser aucun problème. Je ne m’attarderai donc que sur les points importants, originaux ou présentant une relative difficulté.

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    DOCUMENTATION

    Un site plein de belles photos qui vous aiderons à assembler votre modèle.
    http://storage.mfa.free.fr/MoraneAI.html

    Une photo du moteur sur le site :
     http://www.airventure.de/tips_bruessel/motoren/gnome.jpg


    LE MOTEUR

    Notre monture est équipée d’un moteur rotatif GNOME 9N mono-soupapes 9 cylindres en étoiles.
    Le moteur proposé est satisfaisant. J’ai uniquement rajouté les commandes de soupape en cap corde à paino) 3 /10 (attention une seule par cylindre, c’est un mono-soupape). Les puristes pourront figurer les culbuteurs au sommet des culasses mais, de toute façon, une fois positionné sous son capot on ne verra plus grand-chose.



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    LE POSTE DE PILOTAGE

    Il est bien équipé et facile à assembler.  J’ai veillé à positionner le manche à balai au neutre et le palonnier bien perpendiculaire à l’axe du fuselage puisque  toutes les gouvernes seront figurées « dans l’axe ».
    J’ai aussi équipé le pare brise d’une « vraie vitre » en rhodoïd. Le P.S.V. (pilotage sans visibilité) ne se pratiquait pas à l’époque.

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    LES AILES

    Seule remarque : il est impératif de biseauter les bords de fuite des ailes (partie hachurée sur la photo) si l’on veut avoir une aile bien profilée. Ne pas oublier que les ondulations du bord de fuite sur le réel sont dues à l’entoilage tendu uniquement sur de la corde à piano reliant les queues de nervures entre elles. Imaginez l’épaisseur que cela donne au 1/33 ! On n’utilisera donc pas les languettes à plier en V, initialement prévues pour coller entre eux les bords de fuite.

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    On assemble les deux demi-ailes autour de leurs longerons tubulaires en veillant à ce que les bords de fuite extrados et intrados soient bien alignés (sinon vrillage : beurk !). Puis les deux demi-ailes sont reliées avec la clé, dont l’épaisseur sera ajustée dans les fourreaux que constituent les longerons, en contre collant le nombre de feuilles de carton nécessaire. Restera à mettre en forme les saumons.
    Un petit rectangle découpé dans de l’alu ménager figurera le rétroviseur.

    STABILO ET DERIVE

    Très facile du fait que je n’ai pas représenté les surfaces mobiles pour les raisons évoquées ci-dessus.  Penser quand même à affiner les bords de fuite. La aussi les languettes vont directement à la corbeille. Cet ensemble sera mis en place tout à fait à la fin de la construction.

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    LE CAPOT MOTEUR

    On procède de façon identique à celle décrite pour le cône du MORANE SAULNIER  type N.
    En résumé :
    - Confection des anneaux après les avoirs mis en forme.
    - Collage bord à bord des anneaux entre eux. (Plus facile que cela en à l’air sous réserve de prendre son temps)
    - Enduire l’intérieur d’une fine couche de colle à bois.
    - Une fois sec mettre en forme le capot en le « repoussant » par l’intérieur avec un outil arrondi et en s’appuyant sur une surface dure.
    - En peindre l’intérieur couleur alu
    - Admirer son œuvre.

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    LES ROUES

    Procéder à l’empilage des rondelles de carton comme indiqué sur la notice. Mettre en forme en ne perdant pas de vue que l’allure générale des pneus sur ce genre de volatil était proche de celle d’un  pneu de vélo. Coller les deux flasques et percer le trou donnant accès à la valve. (Ce sont ces genres de petits détails idiots qui font l’originalité d’une maquette). Le pneu sera peint en gris moyen.

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    LE FUSELAGE

    On découpe tous les couples après les avoir contrecollés sur du carton fort (8/10 par exemple).
    Avant découpage des différents panneaux du revêtement on marquera, à l’envers, les plis correspondants à l’emplacement des lisses. Les évidements seront ensuite réalisés et l’on terminera par le perçage des trous à diamètre 0.3. On pourra alors découper les différents panneaux et les mettre en forme.
    Le tronçon recevant le poste de pilotage est doublé intérieurement. A assembler avec méthode car un peu délicat.

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    Former l’enveloppe extérieure et coller le revêtement intérieur en veillant à faire coïncider les plis à l’emplacement des lisses du fuselage. Le tube ainsi constitué est refermé et sécurisé avec une bandelette de carton comme pour les autres tronçons. Y glisser le couple arrière et le coller. Puis y enfiler et coller l’ensemble du poste de pilotage sur le couple arrière. Fermer avec  le couple avant. Curieusement ce couple ? qui en fait est la cloison pare feu sur laquelle se fixe le moteur, est blanc. Je l’ai peint couleur alu (comme l’intérieur du capot moteur) ce qui a mon avis est plus vraisemblable.

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    Le montage des autres tronçons ne présente pas de difficulté particulière si l’on respecte la méthode suivante :
    - formage du tube
    - sécurisation par le collage de la languette de liaison
    - mise en place du couple AR par l’intérieur
    - ajustement et mise en place du couple AV pour terminer.

    Tous ces différents tronçons seront collés bout à bout pour former le fuselage qui sera terminé par le cône de queue. J’ai lissé les jointures entre les différents tronçons de façon à donner un maximum de fluidité au fuselage.

    BEQUILLE, MITRAILLEUSES ET VISEUR

    La aussi, la notice est explicite. En ce qui concerne les mitrailleuses et plus particulièrement le viseur, il va falloir « délaminer » sérieusement le papier pour former les parties tubulaires si l’on veut obtenir quelque chose de crédible. Ainsi, le corps du viseur à été roulé sur une cap 5/10.

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    LES MATS LE TRAIN ET LE HAUBANNAGE

    On commence par mettre en place les mats situés sur le dessus du fuselage, puis on y colle l’aile  en veillant au bon équerrage de l’ensemble. Une fois sec, on retourne la bête sur le dos qui reposera bien à plat du fait que l’on a pris soin de ne pas mettre en place la dérive.
    Les renforts du support du train d’atterrissage et des mats sont en cap 5/10.
    Une fois terminé on pourra les mettre en place en se référant au plan fourni. L’axe qui relie les roues est en papier roulé sur de la cap 8/10.
    Reste la pose des haubans en cap 3/10. Je vous conseille de relire la façon dont je procède dans l’article sur le Morane type N. Il y en a juste un peu plus, c’est tout. Pour la pose, suivre le plan et regarder les photos de la maquette ou de l’avion réel.

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    DERNIERE ETAPE

    Il est temps de mettre en place le stabilo et ses mats de renfort ainsi que la dérive et son haubanage toujours en cap 3/10. Ce dernier sera une simple formalité après avoir réalisé celui de l’aile !

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    La touche finale sera la réalisation du marche pied sur le coté gauche de l’appareil (en fil de cuivre pour ma part) qui permettra au pilote de se hisser sur sa monture !

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    EN CONCLUSION

    Dommage que le carton sur lequel est imprimé ce modèle soit trop épais. A refaire je l’aurais scanné et imprimé sur du papier 160g. Ensuite, j’aurais appliqué la même recette que pour le MORANE Type N à savoir : imprimante jet d’encre pour les parties entoilées et imprimante laser pour les parties métalliques de l’avion.
    Le gros point noir concernant ce modèle (et c’est ce qui m’a fait trainer les pieds pour le monter) est la reproduction des mats. Les mats, dans la réalité, sont en bois et ont une forme bien particulière qui a été simplifiée à l’excès dans notre cas.
    J’ai hésité à les refaire de façon plus réaliste, mais, il aurait été nécessaire, pour rester dans une certaines logique, que je me donne aussi la peine de modifier la position des gouvernes avec le charcutage que cela sous entend, et puis, trouver une hélice plus réaliste…Bref, cela m’amenait trop loin pour une base de travail qui ne le méritait pas.

    Ceci dit, le résultat est quand même plaisant, et puis, personne ne nous propose un modèle plus évolué ! Alors, en attendant que je me lance dans la conception de modèles (ce qui me démange de plus en plus), celui-ci trouvera naturellement sa place dans votre collection d’avion…français, au 1/33.

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  • DSCF0032MORANE AI

     

    C'est le modèle au 1/33 proposé par CARDBOARD MODEL qui va nous servir de base. Il s’agit d’un appareil de la MPS 158 dont le pilote était le Sgt Rufus R. Rand.

     

    Tout aurait été pour le mieux si les couleurs du volet de dérive n’avaient pas été inversées. De plus l' hélice est peu réaliste et les mats trop larges. J’avais critiqué la couleur bleue des mats, les voyants plutôt bois naturel vernis, mais il semblerait que j’ai tort, comme le laisse supposer ce profil relevé sur le net à l'adresse:

     

    http://www.aimschool.com/wp-content/uploads/2007/02/ms-ai-1.jpg

     

    ms-ai-1

     

    En ce qui concerne le volet de dérive, une seule solution, le redessiner. C’est ce que j’ai fait sous autocad. Pour l’hélice j’ai plongé dans ma « boite à rabiots informatique » ou j'ai trouvé une hélice de forme plus appropriée. Quant aux mats trop larges, il va falloir faire avec si l’on veut les conserver en papier, un minimum de rigidité étant exigé. 

     

    Le niveau de détail assez limité qui m’avait laissé un peu sur ma faim concernant le modèle au 1/33 présenté dans la rubrique correspondante, s’avère un atout une fois réduit au 1/66. Cela donne un modèle bien détaillé particulièrement au niveau du poste de pilotage bien visible.

     

    Sans trop rentrer dans les détails voici quelques commentaires sur la réalisation de ce modèle.

     

    Les planches ont été réduites au 1/66 à la photocopieuse. Avantage : quatre planches réduites tiennent sur une feuille A4 ce qui est particulièrement économique. J’ai réalisé deux impressions : une sur du papier 110g et une autre sur du papier 80g (plus facile à « rouler » pour les formes cylindriques).

     

    Comme dit plus haut le poste de pilotage est bien détaillé : tableau de bord (avec une goutte de « crystal clear » sur les instruments), siège équipé de sa ceinture, palonnier et manche (en cap). Figurent aussi les structures latérales qui donnent du relief à cet habitacle.

     

    trncons fuselage

    Le fuselage est constitué de plusieurs tronçons collés les uns aux autres. Le fuselage étant constitué de lisses, celles ci seront marquées sur le revêtement pour en matérialiser les facettes.

     

    Le pare brise est tiré d’une chute de rhodoïd. Quand c’est possible, c’est quand même mieux que le papier coloré en bleu.

     

    moteur

     

    La réalisation du moteur en étoile ne pose pas de problème particulier pour qui sait « rouler «  du papier. Je n’ai pas poussé le vice jusqu’à le rendre mobile car je considère qu ‘une maquette n’est pas un jouet. Donc, tout sera collé, ce qui facilite d’ailleurs grandement le montage.

     

    fuselage complet

     

    Tous les renforts (mats et train) sont réalisés en cap 3/10. L’axe du train est tiré de la même matière et reçoit une couche gris clair. A noter que les pneus sont peints en gris plutôt clair et possèdent un méplat pour simuler leur écrasement sous le poids de l’appareil. Détail qui ne coûte rien, juste histoire de se faire plaisir !

     

    Les deux mitrailleuses n’ont pas fait l’objet de simplification. Tout y est y compris les bouches des deux mitrailleuses réalisées en cap 3/10.

     

    La dérive et le stabilisateur reçoivent une ame en cap puis sont collées sur le fuselage. Le volet de dérive est représenté légèrement braqué (j’aime). Par contre j’ai renoncé à représenter la gouverne de profondeur orientée vers le bas, opération trop délicate à réaliser si l’on souhaite conserver une certaine épaisseur à cette gouverne. J’ai jugé que le jeu n’en valait pas la chandelle.

     

    Le montage de l’aile ne pose aucun problème. Elle sera positionnée d’abord sur les mats centraux (attention à l’équerrage). Les autres mats seront rajoutés par la suite. Pour les mats qui possèdent une ame en cap, des trous de 3/10 seront préalablement percés aux endroits adéquats sur le fuselage et sur l’aile.

     

    Reste le délicat problème des haubans. A cette échelle ils devraient faire environ 0.04mm de diamètre, en gros l’épaisseur d’un cheveu. J’ai déjà essayé ce genre de matière aussi bien que divers fils de pèche sans obtenir de résultat concluant. Le papier n’a pas la même résistance à la tension qu’une maquette en plastique et il n’y a rien de plus moche qu’une maquette avec les haubans qui pendouillent. A mon sens, la seule solution est le rigide, mais le diamètre le plus fin que je connaisse est celui des épingles à insectes référence 000 qui fait 0.2mm ce qui est encore trop gros. Donc, faute d’avoir trouvé la solution, je m’en passe pour l’instant.

     

    Voilà donc un bien joli MORANE, pas trop difficile à assembler, qui vient compléter ma collection d’avions français à cette échelle, et qui m’a permis de me défouler les doigts en me reposant les neurones bien accaparés par le WIBAULT 283, qui est en bonne voie de réalisation.

     

    Si certains sont intéressés par le volet de dérive redessiné  (format pdf) je le tiens à leur disposition.

     

    DSCF0034

     

    Bons vols


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  • EN PREALABLE

     

     Je ne pense pas que l’application préalable d’une couche de vernis de protection soit nécessaire, ni souhaitée, pour ne pas risquer d’abimer la surface métallique.

    A noter que la colle à bois (colle blanche) est parfaitement adaptée pour le montage. Les éventuelles traces de colle sur le revêtement métallique s’enlèvent très bien à l’eau.

     LE FUSELAGE

     Je ne suis pas partisan de la méthode suggérée, à savoir, un fuselage constitué de couples entre lesquels est appliqué le revêtement, les différents éléments constituant ce dernier étant reliés entre eux par des languettes rapportées.

    MIRAGE III de GELI au 1/33MIRAGE III de GELI au 1/33

     Je trouve qu’il est plus aisé de constituer des tronçons de fuselage que l’on colle bout à bout. Des couples sont glissés à chaque extrémité et ferment chacun des tronçons.

     Cette méthode assure un  peu plus, à mon sens, la rectitude finale du fuselage. Seule contrainte : réaliser un double des couples en carton (5/10 par exemple).

     Les traits de contour des éléments constituant le revêtement sont relativement épais. Il faudra découper les pièces de façon à ce que ceux-ci se réduisent à un fin filet. A noter que les champs du papier (et son revêtement alu) se ponce très bien à l’abrasif fin, ce qui rend relativement aisé l’ajustement des revêtements  sur les couples.

     D’autre part, si vous optez pour ma méthode,  vous pouvez détourer les couples à l’extérieur du trait noir de contour, leur ajustement en sera facilité (il n’y a pas à tenir compte de l’épaisseur des languettes de jonction, puisque celles-ci ne sont pas utilisées).

     Pour les raccords, j’au utilisé un feutre PILOT SUPER COLOR SILVER que l’on peut se procurer dans toutes les bonnes boutiques de loisirs créatifs.

    MIRAGE III de GELI au 1/33MIRAGE III de GELI au 1/33 

    J’ai commencé par les deux extrémités. Pour la pointe avant pas de problème. Par contre où ont’ils trouvé ce modèle de tuyère ? Non seulement au vu de la doc en ma possession sa représentation extérieure est fausse, mais, de plus, le graphisme ne correspond à rien.

    MIRAGE III de GELI au 1/33MIRAGE III de GELI au 1/33

     Idem pour le poste de pilotage dont le traitement frise la caricature. Malgré tout j’ai quand même opté pour la version transparente de la verrière en espérant que fermée la vue sur l’intérieure sera quand même limitée.

     TRAIN OU PAS TRAIN 

     Après réflexion j’ai décidé de ne pas le monter. Le travail à envisager est non négligeable, et ce, pour un résultat caricatural. Comme j’avais dans ma » boite à rabiot » un support, j’ai choisi de percher mon MIRAGE  sur ce dernier. Si malgré tout vous décidez de l’équiper de son train, pensez à rajouter du plomb dans le nez.

     Pour ma part j’aurais pu me passer d’alourdir le nez, mais, à ce stade de la construction, je débordais encore d’optimisme quant au résultat final.

     AILE ET DERIVE

    MIRAGE III de GELI au 1/33MIRAGE III de GELI au 1/33 

    Une sorte de longeron en carton plié en zigzag donne un semblant de profil. J’ai simplement enfilé aile et dérive sur ces longerons sans les coller. La fixation sur le fuselage des ailes se fera par collage de l’emplanture de l’intrados sur ce dernier. Le tracé de l’extrados sur le fuselage sera ouvert au cuter et l’emplanture des extrados glissés et collés dans cette rainure.

    Idem pour la dérive. Sur le papier ça marche très bien. En réalité l’ajustement est particulièrement délicat à réaliser et il ne faut pas l’examiner de trop près.

     EQUIPEMENTS DIVERS

     Sous le dessous du fuselage, un appendice que je suppose être le logement d’une fusée d’appoint (je ne suis pas un spécialiste de ce type d’appareil), trouve place. 

     MIRAGE III de GELI au 1/33MIRAGE III de GELI au 1/33

    On terminera par le montage du logement du parachute en pied de dérive et des carénages des articulations des gouvernes à l’intrados des ailes.

     Le haut de la dérive est affublé d’une perche ?  Seul entorse au montage from the box : je l’ai tirée d’un tube alu qui remplace avantageusement la version carton proposée.

     Le tube pitot sera fixé sous le nez et la dérive équipée d’un petit carénage coté gauche.

     Je me suis passé aussi du montage de ce qui s’apparente à un missile sous le fuselage, le modèle étant plus joli (moins moche) en lisse.

    POUR CONCLURE

     L’aspect métallique est pour le moins original. Nous avons vraiment l’impression d’avoir affaire à du métal. Le papier support est légèrement glacé mais ce n’est pas un handicap pour le collage à la « blanche ».

     Le niveau de détail est minimaliste. Aucun renseignement sur la pochette concernant la date de parution de cette maquette mais je suppose quelle doit dater. On notera de grossières erreurs dans le traitement de la maquette :  représentation de la tuyère, marquages imprécis semblant avoir été réalisés à main levée, habillage du poste de pilotage fantaisiste et irréaliste etc. 

    Un travail d’amélioration est t‘il raisonnablement envisageable ? Je ne pense pas que cela en vaille la peine.

     J’ai aimé

    -          Le choix fait par GELI de nous proposer ce modèle.

    -          Le rendu metallique des pièces, quoiqu’un peu trop « métal », à mon goût, pour l’échelle.

    J’ai moins aimé

      -     L’aspect vieillot et pas particulièrement vendable de la pochette

    -     Le papier glacé sur lequel sont imprimées les pièces couleur métal.

    -          Le niveau de détail faible (il est difficile de faire moins) et le manque de finesse des différents marquages.

    -          Le manque de crédibilité quand à la représentation de certaines parties de l’appareil.

    -          L’absence de vues éclatées, quoi que, vu le niveau de la maquette, les quelques schémas proposés permettent de s’en sortir, même pour ceux qui ne sont pas des modélistes aguerris. 

      Le montage d’un modèle français aussi emblématique, cela ne se refuse pas. Par contre, vu la simplicité de sa conception et les difficultés quasi insurmontables d’en tirer une version plus réaliste, seul un montage « from the box », comme disent nos amis « plastiqueux » est raisonnablement envisageable.

    MIRAGE III de GELI au 1/33


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  • HANRIOT-HD2 0571L’ HANRIOT HD1 fut conçu comme possible remplaçant du NIEUPORT 17. La version marine HD2 se distingue de la version terrestre par un moteur plus puissant LE RHONE 9R, la forme de la dérive et son équipement d’une paire de flotteurs.

    Les planches sont minimalistes et pas mal de travail reste à faire pour améliorer un tant soit peu ce modèle. C’est ce que nous allons nous attacher à faire. Des vues éclatées (tout aussi minimalistes) accompagnent les planches et internet, en particulier, sera d’un grand secours pour la suite des opérations.

     

    De prime abord, on pourrait penser que ce modèle est destiné aux débutants, mais la mise en croix est particulièrement délicate à réaliser et demande une certaine expérience.  

     

    La protection des planches par un voile de fixatif est impérative. Malgré cela, tout marque (gras, colle à bois etc.) sur le gris.  Malgré le soin apporté, des retouches à la peinture grise ont été nécessaires. J’ai encore des progrès à faire !

     

     MOTEUR

    moteur

    J’ai utilisé celui du Morane qui est proposé gratuitement sur le site http://www.modele-kartonowe.com/morane/index.html

    Le niveau de détails est correct et est un peu plus élaboré que celui proposé. Les tiges de culbuteurs en cap 3/10 habillent la face avant et sont bien visibles à travers le capot moteur.

    FUSELAGE

    CAPOT MOTEUR

    capot

    Les ouvertures latérales seront ouvertes une fois le capot terminé.

    De fines bandelettes renforceront le collage des différents anneaux. L’intérieur sera peint en alu sale, de même que la cloison pare feu. A noter que le bas de cette dernière doit être ouvert et laisse apparaitre le moteur lorsque l’on regarde l’appareil par l’arrière. Je m’en suis rendu compte trop tard et réaliser cette ouverture à postériori, mais semblait un peu trop délicat. Tant pis pour le refroidissement du LE RHONE.

     

    L’HABITACLE

    cockpit

     

    On ne peut imaginer plus minimaliste. On se basera sur des documents glanés ça et là pour habiller cette partie bien visible.

    siège

    Le siège et les ceintures sont ceux du Nieuport 23 de Cardboardmodel. Les instruments de la planche de bord recevront une goutte de vernis brillant. Palonnier et manche seront en adéquation avec la position des gouvernes dans la mesure où vous décidez, comme moi, de leur donner une position plus originale que « dans l’axe ».

    MODELIK propose des échantillons couleur bois et revêtement gris qui seront bien pratiques pour habiller flancs et plancher.

    L’ouverture sera ceinturée d’un bourrelet de protection, peint couleur cuir, en carton 5/10 mis en forme.

     

    QUEUE

    pointe AR

     L’extrémité arrière n’est pas entoilée. J’ai utilisé de la tige carbonne 10/10 pour représenter ce point particulier.

     

    LES AILES

    Elles présentent un profil très mince. Aucun renfort interne n’est prévu. Un bout de tige carbone 10/10 tiendra lieu de longeron et reliera les demi-ailes inférieures à travers le fuselage. Les demi-ailes supérieures présentent un dièdre très prononcé. Difficile d’imaginer une quelconque pièce de liaison vu l’épaisseur de l’aile. En fait elles seront collées bord à bord une fois mise en place sur les mats centraux, les mats au niveau des ailes donnant le dièdre. Pas facile mais avec un peu de méthode, on y arrive.

     

    DERIVE ET STAB.

    renforts

    Pour donner un peu de corps à ces éléments, je les ai renforcés avec du carton 10/10 de dimension légèrement inférieure au pourtour de façon à pouvoir rabattre le revêtement sur les champs.

    Une incision en V permettra, pour ceux qui le souhaitent, de représenter les gouvernes braquées. La gouverne de direction sera équipée de deux petits palonniers, et sa commande tirées d’épingles de 2/10 servant aux collectionneurs d’insectes. A noter le câble qui part des palonniers et rejoint le bord de fuite de la dérive.

    Le stabilisateur est équipé de mats de renforts à l’intrados. Modelik en propose 4 mais d’après les photos, il y en aurait deux devant avec un câble en renfort à l’arrière. Ne pas oublier les câbles reliant l’extrados à la dérive. La commande de cette gouverne reste pour moi un mystère. Aucun palonnier visible. Sans doute court t’elle à l’intérieur du fuselage.

     

    MATS ET HAUBANAGE

    mats

    Tout les mats seront renforcés par de la cap 3/10.

    Le haubanage est intégralement réalisé en cap 3/10. Je me suis basé sur les photos glanées ça et là. Des photos montrent que certains haubans sont doublés, ce que j’ai reproduit. Cela n’est pas plus compliqué à réaliser et contribue un peu à la mise en valeur du modèle.

    La commande des ailerons reste pour moi un mystère. J’ai simplement rajouté le câble qui relie les intrados des ailerons à l’extrados des ailes inférieures. Il semble que les dessus des ailerons soient équipés de palonniers. Faute de documentation sur cette commande, je m’en suis tenu aux éléments visibles sur les photos que j’ai pu examiner.

    Pour coller les haubans j’utilise de la cyano gel qui permet un ajustage aisé. Une fois en place, une pulvérisation d’accélérateur assure le durcissement instantané de la colle.

     

    FLOTTEURS

    flotteurs

    Les flancs sont renforcés par du carton 10/10. Une cap de 3/10 sera noyée dans les mats. Leur mise en place demande une bonne dose de patience pour un bon équerrage de l’ensemble.

     

     

    DIVERS EQUIPEMENT

    PARE BRISE

    Après hésitation, j’ai conservé celui proposé quoique je le trouve irréaliste. Il ressemble plus à une meurtrière qu’autre chose mais sur une des photos du net on voit bien les cotés largement tôlés. Bien entendu la vitre est simulée par un morceau de plastique transparent.

     

    MITRAILLEUSE

    Il s’agit d’une Vickers de 7.7mm. J’ai utilisé celle du Nieuport 17 de Digital Card Models au tracé beaucoup plus net que celle proposée par MODELIK.

     

    HELICE

    Comme pour les différents mats, une cap de 3/10 sera noyée dans chacune des pales pour leur donner la rigidité souhaitée.

     

     

    CONCLUSION

    Ce modèle dormait depuis un certain temps dans la pile de maquettes que je n’avais pas, à priori, l’intention de monter. Ce sont généralement des maquettes dont la conception est tellement basique, qu’elles perdent tout intérêt à mes yeux.

    Et puis j’ai pensé qu’en l’améliorant un peu, on devrait pouvoir obtenir une maquette présentable dont le principal attrait est d’ètre équipée de flotteurs. Il faut dire aussi que les modèles français proposés en maquette papier à cette échelle ne sont pas légion…

     

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